Mais comment faire ?
Ce taux varie selon le placement. Il s'éléve à :
- 18% dans la majorité des cas depuis le 1er janvier 2008, auxquels il faut ajouter 12,1% de prélévements sociaux ; soit un taux global de 30,1. Sont concernés :
a) les bons du Trésor et bons de caisse,
b) les obligations et titres d'emprunts négociables,
c) les créances, dépôts, cautionnements,
d) les comptes-courants,
e) les titres de créances négociables ;
- entre 7,5% et 35% pour les intérêts des bons et contrats de capitalisation, selon leur durée et leur date de souscription (auxquels il faut ajouter 12,1% de prélévements sociaux, soit un taux global de 19,6% et de 47,1%) ;
- 60% pour les intérêts des bons anonymes (soit un global de 72,1% avec les prélévements sociaux), plus 2% par année de détention !
A noter : lorsque le revenu mobilier est soumis au baréme de l'impôt, il faut également acquitter les 12,1 % de prélévements sociaux.
Comment faire son arbitrage ?
- si le taux maximum d'imposition ne dépasse pas 14% : mieux vaut renoncer au PFL, puisqu'il entrainerait une imposition à un taux supérieur : 18% (hors contributions sociales).
- Si le taux maximum d'imposition dépasse 14% (taux de 30% et de 40%) : mieux vaut choisir le PFL, qui permettra de n'être taxé (hors contributions sociales) qu'à 18%.
Attention : ne pas oublier alors de signaler le choix opéré à l'établissement qui gére les placements en question, au plus tard lors de l'encaissement des revenus.