Quel contrat choisir ?
Tout dépend du but poursuivi par l'assuré :
- assurer la protection de ses proches s'il vient à décéder ;
- constituer un complément de retraite : choisir un des nombreux contrats à capital différé proposés ;
- allier les deux buts énoncés ci-dessus : souscrire soit un contrat d'assurance mixte soit un contrat à capital différé proposant une contre-assurance (remboursement des primes versées en cas de décès de l'assuré) ;
- effectuer un placement comportant certains risques mais aussi des possibilités de plus-values importantes : les assureurs ont élaboré toute une gamme de produits indexés dont l'évolution est liée aux placements boursiers. On peut citer les « contrats SICAV » : les primes servent à acquérir des parts de SICAV. En fin de contrat, l'assuré peut prendre possession de ces parts ou bien être remboursé en espèces d'après la valeur acquise par ces parts. Les « contrats Pierre » sont investis en parts de société civiles immobilières.
A noter : l'épargnant qui le désire peut directement acquérir des parts de SICAV * ou de sociétés de placement immobilier * sans passer par le biais d'une assurance-vie. Les frais sont en général moins importants ;
- s'assurer d'un placement sûr : les bons d'investissement sont des contrats d'assurance-vie à prime unique d'une durée de 8 ans qui assurent un taux d'intérêt garanti ;
- effectuer un versement unique ou des versements périodiques : certaines formules proposent une prime unique (bon d'investissement ou bon de capitalisation par exemple). Pour d'autres, les versements sont périodiques (tous les mois, tous les semestres ou tous les ans). D'autres encore fonctionnent comme un livret de caisse d'épargne : on verse quand on veut, la somme que l'on veut et l'on peut même effectuer des retraits de fonds. Ces derniers comptabilisent moins de frais de gestion. Ils font souvent partie des contrats de groupe à gestion paritaire (c'est-à-dire conclus entre une association et des assureurs) ;
- recevoir un capital ou une rente viagère : certaines compagnies prévoient un versement unique (capital) au terme du contrat, certaines, le versement d'une rente viagère, d'autres laissent le choix entre les deux possibilités.
A noter : les tables de mortalité qui permettent de fixer les tarifs des rentes viagères ont été actualisées en 2006 pour tenir compte de l'allongement de la durée de vie. Il existe désormais un barème pour les femmes et un autre pour les hommes. Mais les compagnies d'assurance ne sont pas obligées d'utiliser une table masculine pour calculer la rente viagère applicable à un homme.
Les meilleurs contrats sont ceux qui prélèvent les frais les moins élevés (ils peuvent varier de 4 à 35 %) et qui proposent des versements libres. On peut aussi examiner le rendement obtenu par le contrat proposé au cours des années précédentes pour guider son choix.