Quelle taxe pour les banques ?
Décalage
AD : Une autre pomme de discorde pourrait concerner les hedge funds. La ministre de l’Economie, Christine Lagarde, a estimé que les fonds spéculatifs pourraient tout à fait être redevables de cette taxation. Or, que ce soit aux Etats-Unis ou au Royaume-Uni, cette question est particulièrement sensible. Il semble peu probable que les hedge funds, historiquement en marge de la règlementation du secteur financier, se laisseront faire. Le projet allemand actuel prévoit d’ailleurs de limiter la taxation au seul secteur bancaire.
VN : La France est également en décalage avec l’Allemagne, les Etats-Unis et la Grande-Bretagne, parce que le ministère de l’Economie français considère que l’aide aux banques apportée durant la crise n’a pas servi à les sauver. Au contraire, ce ministère pense que l’aide aux banques a surtout permis de rapporter deux milliards d’euros, grâce aux intérêts des prêts. La France devrait donc attendre le rapport du FMI en avril, et les conclusions de la mission confiée à l’ex-président du Conseil national de la comptabilité Jean-François Lepetit sur la régulation des acteurs et des marchés systémiques, pour déterminer une position.
AD : Ces projets de taxation du secteur bancaire ont en tout cas plus de chances de voir le jour que la célèbre taxe Tobin, suggérée en 1972 par le lauréat du Prix Nobel d’économie, et qui reste encore à l’état d’idéal. Une réunion des ministres des Finances européens aura lieu les 16 et 17 avril à Madrid. Une première occasion de tester cette volonté européenne de lutter contre le risque systémique dans la sphère financière.
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Pal - Mardi 20 Avril 2010 à 11:52
France-Allemange Vs Le reste du Monde
Je suis d'accord à l'idée qu'il faille une solution globale à un problème global...Mais ce n'est pas demain que les pays arriveront à s'entendre sur ce sujet ! Il y a beaucoup trop d'intérêts en jeu !
Dans son livre :'Le secret bancaire est mort, vive l'évasion fiscale', MYRET ZAKI explique bien que :
"Le marché de l'évitement d'impôts, d'ampleur gigantesque, est désormais contrôlé par les juridictions anglo-saxonnes et leurs instruments phares que sont les sociétés de domicile (sociétés offshore) et les trusts, qui restent aujourd'hui la voie royale, drapée de légitimité, pour éluder l'impôt".
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