
Comme chaque jour, retrouvez le point de vue d’un analyste financier. Aujourd’hui, zoom sur la valeur LDC avec Christine Ropert de Gilbert Dupont.
LDC a publié en 2010/11 de très bons résultats dépassant sensiblement la guidance annoncée et les prévisions du consensus pourtant plus volontaristes. Malgré ces chiffres qui confirment la solidité commerciale du groupe et sa bonne gestion des matières premières, LDC se montre encore très prudent pour 2011/12. La poursuite du mouvement d’inflation sur les matières premières agricoles exige en effet l’obtention d’une 3ème hausse de tarifs auprès de la grande distribution, avec un risque élevé de dérive dans son calendrier d’application. L’exercice devrait être encore plus difficile pour le pôle Traiteur qui affiche un important retard en matière de hausses tarifaires dans un ENVIRONNEMENT beaucoup plus concurrentiel. Nous tablons ainsi sur un recul du résultat opérationnel courant de 13% en 2011/12 après - 5,5% en 2010/11. Si la baisse des marges devrait rester modérée pour les pôles Volailles (France et International), le pôle Traiteur devrait encore dégager de lourdes pertes, estimées à -7,6 millions d’euros (dont -8 millions d’euros pour Marie).
L’ajustement des paramètres de marché nous conduit à relever notre objectif de cours à 87,1 euros (contre 83 euros), soit un potentiel de 11%, justifiant notre opinion Accumuler.
LDC est le n° 1 français de la production, du conditionnement et de la commercialisation de produits de volailles.