
Alors que le débat avait été mis sur le tapis suite à la catastrophe de Fukushima au Japon, la décision de l’Allemagne de supprimer le nucléaire d’ici 10 ans, relance à nouveau la polémique en France.
Lundi, la chancelière allemande Angela Merkel a fait savoir que le pays allait fermer les 17 réacteurs nucléaires dès 2021. Seulement 3 centrales pourront tourner jusqu’en 2022 en cas de nécessité. Juste après le drame de Fukushima, 7 centrales ont été fermées et celles-ci ne devraient pas redémarrer selon le gouvernement allemand. Angela Merkel a précisé que le calendrier et les modalités de l’arrêt du nucléaire devront être peaufinés dans les jours à venir.
En France, les réactions ne se sont pas fait attendre. Le secrétaire général de l’UMP, Jean-François Copé, a précisé que « 80% de notre énergie est produite par le nucléaire. C’est aujourd’hui un élément majeur de la puissance industrielle de la France ». En revanche, pour Martine Aubry, première secrétaire du Parti Socialiste, « il y a un avant et un après Fukushima », ajoutant « personnellement, je pense qu’il faudra sortir du nucléaire et je le redis ». Du côté des Verts, on se félicite naturellement de la décision allemande. « La France ne doit pas continuer à s’entêter » sur le nucléaire, a insisté Nicolas Hulot, le candidat à la primaire d’Europe Ecologie-Les Verts.
L. M.