
Les stars du web telles Facebook, Zynga ou Groupon connaissent un fulgurant succès sur la toile mais également auprès des investisseurs. En atteste notamment la progression de leur capitalisation. En effet, la valorisation des principaux réseaux sociaux a pris 51% sur le seul premier trimestre 2011, et s’est appréciée de 377% en un an.
Facebook, Twitter, Groupon, Zynga...
Dans la ligne de mire de ces étoiles montantes, on retrouve sans surprise le site Facebook, valorisé à 65 milliards de dollars. Le site communautaire de Mark Zuckerberg a enregistré une hausse de près de 60% par rapport au dernier trimestre. De nombreux investisseurs ont fait des propositions à la direction. Toutefois aucune n’a encore été acceptée. D’autres sites suivent les pas prometteurs de Facebook, à l’instar de Zynga, valorisé à 8 milliards de dollars après seulement 2 et demi d’exercice (en hausse de 80% par rapport au dernier trimestre 2010), ou encore Groupon, dont la valorisation s’élève à 5,6 milliards de dollars.
L'appel de la Bourse
Ce dernier serait en passe de rentrer en Bourse prochainement selon des rumeurs de presse. Le site de bonnes affaires pourrait alors atteindre une capitalisation de 25 milliards de dollars. Facebook devrait également faire son entrée en bourse prochainement. L’appétence des investisseurs pour ce type de valeur semble au plus haut. Rien ne parait en effet pouvoir arrêter leur soif de gain. Si ce n’est peut être de recouvrer la mémoire…
Méfiance des anciens
De son côté, Warren Buffett, le gourou des places financières, a toujours été méfiant vis-à-vis du secteur de la high tech. Le président du fonds d’investissement Berkshire Hathaway recommande la plus grande attention des investisseurs face à un potentiel risque de bulle spéculative sur le web 2.0. Pour lui, les valeurs de réseaux sociaux sont pour la plupart surévaluées. Méfiance également partagée par le patron de Google, Eric Schmidt, pour qui il existe clairement des signes de bulle.
Lucie Morlot.