
Century 21 affirme que sur le premier trimestre le nombre des ventes de logement ancien a reculé de 3%. Cette baisse est à prendre avec précaution dans la mesure où sur l’ensemble du territoire des disparités flagrantes persistent.
Ce recul du nombre de transactions s’explique notamment par la hausse des taux d’intérêt dans un contexte de prix des biens immobiliers très élevé. Même si parler de baisse des prix semble encore prématuré, estime l’agence immobilière, il n’en reste pas moins que la dynamique de hausse des prix s’épuise légèrement. Et ce, surtout dans les régions les plus faibles économiquement et dans celles où la hausse avait été particulièrement violente. « Le marché marque le pas, il corrige les excès des mises en vente, les acheteurs n’ayant plus forcément les moyens nécessaires vu la hausse des taux d’intérêt », note Century 21.
Ce coup de frein s’est vérifié dans deux départements d’Ile de France ainsi que dans huit régions : -7,3% en Seine et Marne, -7% en Alsace et en Aquitaine, -6% en Midi-Pyrénées, Basse Normandie et en Pays de la Loire, -5,5% en Bretagne, 62,3% en Seine Saint-Denis et -1,5% dans la région Provence-Alpes Côte d’Azur.
La hausse des taux y est pour beaucoup. Les acheteurs allongent du coup leur durée de prêt et sont de plus en plus prudents avant de signer la transaction. En revanche, il reste un déséquilibre entre la situation des acheteurs et celle des vendeurs qui n’ont pas encore intégré cette évolution, ce qui crée du coup des écarts entre les prétentions des uns et les capacités des autres. Même si les prix ont commencé à baisser dans certaines régions, les prix des biens dans la capitale n’ont eux pas terminé leur folle ascension…
L. M.