Synthèse financière - Dynamique de la société
Le chiffres d'affaires a baissé de 10,9 % au 3ème trimestre 2009, soit un peu moins que les 12,5 % enregistrés durant les 9 premiers mois de l'année. Ces données sont conformes aux anticipations.
Mis à part en Chine, cela traduit une baisse importante des volumes mais celle-ci est inférieure à celles des 2 précédents trimestres. D'autre part, la société a réussi à maintenir l'essentiel de ses prix hors facturations indexées sur les matières.
En terme de rentabilité, après une perte au 1er semestre à hauteur de 122 millions, due à des éléments exceptionnels, le fabricant de pneumatiques escompte une amélioration grâce à la reprise des cours des matières premières dont l'effet positif avoisine un demi milliard d'euros (à taux de change constants).
La valeur apparaît à son prix mais reflète une valorisation de valeur en retournement après la chute de l'an passé.
Les estimations de bénéfice par action attendues pour 2009 évoluent aux alentours de 1,1 à 1,60€ contre plus de 2,50€ en 2008 et aux alentours de 4€ au titre de 2010. L'action Michelin est dans une position actuelle où le marché anticipe et paye la croissance future des profits assez cher avec confiance et tient compte d'un effet de base faible.
Ceci est à mettre en rapport avec un dividende qui a chuté de 1,60€ en 2007 à 1€ pour 2008, retrouvant la somme servie en 2002 et 2003 dont le montant apparaît conséquent pour cette année et représente un rendement inférieur à 2% aux cours actuels.
La valeur bénéficie d'un budget de recherche et développement élevée permettant d'innover. Le programme d'investissements n'a pas été remis en cause cette année. Ces 2 éléments lui permettent de tenir les prix et d'avoir une bonne maîtrise de son environnement.
→ Mais fondamentalement, Michelin reste une valeur en retournement à caractère spéculatif sur la reprise de l'économie et du prix des matières premières.
L'avis des analystes financiers
(% de la quinzaine d'analystes suivant la valeur répartis par type de recommandation)