BioMérieux
A l’instar de Boiron, BioMérieux a observé une contribution positive de l’ "effet grippe A", évaluée à 18 millions d’euros, sur les ventes de tests QuickVue Influenza et de systèmes NucliSens easyMag. Le résultat opérationnel courant atteint 213 millions d’euros (+14%), soit 17,4% du chiffre d’affaires (+3,3 points) et le résultat net s’inscrit en hausse de 14%, à 148 millions d’euros. Le groupe est parvenu à dégager un niveau de cash-flow libre de 87 millions d’euros, "malgré l’augmentation des investissements et des besoins en fonds de roulement", précise le communiqué des résultats. L’endettement net se chiffrait à 2 millions d’euros seulement au 31 décembre dernier.
Pour 2010, le spécialiste du diagnostic in vitro vise une croissance de 7% de ses ventes et une marge opérationnelle courante comprise entre 17 et 18%. Sur les cinq prochaines années, le groupe s’est fixé un nouveau plan stratégique tourné "sur l’innovation (une nouvelle version de Vidas est prévu en 2012, ndlr) et le développement à l’international (en particulier la Chine, ndlr)".
Aux yeux des analystes, l’atout majeur de la société réside dans la récurrence de son chiffre d’affaires, grâce au parc de machines installées et à la vente des réactifs. C’est une bonne valeur pour jouer la thématique des émergents, juge Oddo Securities. En 2009, les BRIC (Brésil, Russie, Inde, Chine) ont représenté 8% du chiffre d’affaires. Objectif de cours : 97 euros.
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