Boiron
2009, une année étincelante pour Boiron. Le spécialiste de l’homéopathie a vu son résultat net bondir de 50% sur l’exercice, à 59,8 millions d’euros. La marge opérationnelle a gagné plus de 5 points, à 17,4%. Le groupe a notamment bénéficié d’un "effet grippe A", les ventes d’Oscillococcinum ont flambé de 43,6%. Le groupe affiche une santé financière de fer : la trésorerie nette était proche des 97 millions d’euros à fin décembre. Une manne qui pourrait servir au rachat partiel ou total de la participation de 15,2% de Pierre Fabre.
Selon la société de Bourse Gilbert Dupont, qui s’est placée à l’achat sur la valeur, "le groupe dispose encore de gisements d’amélioration de marges significatifs au niveau des coûts tant de production […] que de préparation/distribution […]". Autres signaux positifs : l’impact positif de la hausse des prix dans certains pays (Italie) et un éventuel relèvement des tarifs de l’homéopathie à nom commun.
Les coûts de promotion (+6% en 2009) sont attendus en progression mais ne pèseront pas significativement sur les marges. "Nos anticipations concernant l’exercice 2010 semblent conservatrices avec une quasi stabilité de l’activité et une baisse de la marge opérationnelle d’1,9 point à 15,5%", estime Gilbert Dupont. Objectif de cours : 38 euros.
Lire l'analyse de la valeur BioMérieux