Face à une situation de chômage, il faut quand même rester en règle avec le fisc. Que faut-il déclarer ?
Les indemnités "chômage"
- des allocations temporaires ;
- des allocations versées dans le cadre de convention de reclassement ;
- des allocations de chômage total ou partiel versées respectivement par les ASSEDIC (désormais Pôle emploi) ou l'Etat.
En revanche, sont exonérées :
- les allocations d'assistance et d'assurance versées par l'Etat ou les collectivités publiques, comme le RMI ou le revenu de solidarité active (RSA) à compter du 1/6/2009 ;
- les aides financières accordées aux chômeurs titulaires de minima sociaux sur les fonds sociaux du Pôle emploi (exemple : prime de retour à l'emploi) ;
- les prestations versées aux dirigeants sociaux par les régimes facultatifs d'assurance chômage.
La déduction de frais et de cotisations sociales
C'est le cas du rachat de cotisations d'assurance-vieillesse pour les contribuables ayant cessé toute activité salariée pendant l'année d'imposition, des cotisations de la couverture maladie universelle (CMU).
En outre, les chômeurs de longue durée, inscrits sur la liste des demandeurs d'emploi depuis plus
d'1 an, bénéficient d'une déduction forfaitaire minimale pour frais professionnels de 906 € (au lieu de
413 € normalement).
Un allongement des délais de paiement
Bon à savoir
Un enfant majeur au chômage peut toujours demander à être rattaché au foyer fiscal de ses parents dès lors qu'il a moins de 21 ans. Au-delà, ses parents pourront déduire la pension alimentaire qu'ils lui versent dans la limite légale.