La hausse des prix des prix des appartements anciens à Paris va prochainement s'interrompre, après avoir battu un nouveau record à 8.35O euros/m2 en moyenne cet été, en raison d'une baisse du nombre de transactions, a annoncé mardi la Chambre des notaires de Paris-IDF.
Les dernières projections des prix calculés sur les promesses de ventes, "confirment que la hausse des prix va prochainement s'interrompre" dans la capitale, indique la note mensuelle sur les marchés immobiliers portant sur la période juin-août, publiée par les notaires parisiens et franciliens.
Dans Paris intra-muros, les prix n'ont augmenté que de 0,8% pour la période juin-août par rapport à la période mai-juillet, au lieu d'un accroissement mensuel de 1,5% pendant la même période en 2010.
La décélération est également très nette par rapport au pic atteint en mars 2011 où les prix avaient progressé de 2,5% en un mois.
Mais cela n'empêche pas les prix à Paris d'atteindre un nouveau sommet à 8.350 euros/m2 en moyenne, soit 835.000 euros pour 100 m2.
La flambée des prix reste très vive dans la capitale avec une hausse annuelle qui atteint encore 21,3% à fin août. Mais elle a commence à s'atténuer par rapport aux mois précédents (23% de croissance annuelle en juin).
Ce coup d'arrêt s'explique principalement par la baisse du nombre de transactions, qui joue en faveur des acheteurs.
De juin à août, 44.300 logements anciens ont été vendus en Ile-de-France, en baisse de 2% par rapport à la même période en 2010 et de 7% par rapport à la période de boom des marchés immobiliers (1999-2007). La baisse des ventes est beaucoup plus vive à Paris où elle atteint 5% pour les 8.500 appartements cédés entre juin et août.