
L’ancien secrétaire d’Etat à la Fonction Publique, George Tron, actuellement en garde à vue, conteste les accusations d’agressions sexuelles et de viols portées contre lui.
« Il ne s’agit pas de nier. Mais quand on est innocent, on conteste. Donc il conteste », a affirmé son avocat, Me Olivier Schnerb. Son client, dont la garde à vue a été prolongée de 24 heures, est retenu à la direction régionale de police judiciaire de Versailles. A l’issue des auditions par les enquêteurs, le procureur décidera s’il libère l’ancien ministre ou au contraire s’il le défèrera en vue d’une possible mise en examen. La garde à vue de George Tron peut courir jusqu’à mercredi 14h30.
A partir de la semaine prochaine (le 29 juin), l’ancien ministre pourra décider s’il souhaite retourner à l’Assemblée comme la loi l’y autorise. Dans ce cas, il ne pourra être considéré comme un justiciable ordinaire et bénéficiera d’une immunité parlementaire. Cela signifie que les poursuites judiciaires pourront continuer mais le prévenu ne pourra faire l’objet d’aucune mesure privative ou restrictive de liberté sans l’autorisation du bureau de l’Assemblée.
L. S.