Les problèmes d'approvisionnement en carburant dus aux grèves contre la réforme des retraites persistent et les transporteurs routiers "ne voient pas de retour à la normale avant deux ou trois semaines", a affirmé la FNTR, déplorant une hausse des prix des carburants de 10 à 15%.
"On est loin d'être revenu à la normale. Il y a encore beaucoup de problèmes d'approvisionnement. Il n'y aura pas de retour à la normale avant deux ou trois semaines, au mieux", a déclaré à l'AFP Nicolas Paulissen, délégué général adjoint de la Fédération nationale des transporteurs routiers français (FNTR).
Selon lui, de fortes difficultés persistent à l'Ouest (Normandie, Bretagne, Pays de la Loire¨) dans le Centre et en région parisienne, ainsi que dans le sud-est.
"Les transporteurs aujourd'hui sont encore rationnés sur l'ensemble du territoire. Depuis le début de la semaine, on a encore des commandes de carburant qui ne sont pas honorées", a fait valoir M. Paulissen, soulignant que 70% du gazole utilisé par les transporteurs provenaient des cuves où les entreprises stockent le carburant.
Et dans certaines stations spécialisées, "vous êtes toujours limités à des pleins de 30 euros", a-t-il poursuivi.
Selon lui, "le surcoût est estimé entre 10 et 15% le litre".