L'euro bénéficie des divergences entre les derniers indicateurs précurseurs publiés en Europe et aux États-Unis qui sont favorables au Vieux Continent.
L'indice PMI d'activité manufacturière pour le mois de juillet montre ainsi une légère accélération de la croissance du secteur en zone euro à 56,7 contre 56,5 publié lors de l'estimation préliminaire et après 55,6 au mois de juin.
De l'autre côté de l'Atlantique, l'indice ISM manufacturier est par contre ressorti en baisse à 55,5 contre 56,2 enregistré le mois précédent.
Certes, la baisse de l'indice américain est beaucoup plus contenue que celle redoutée avant la publication et les chiffres européens sont très contrastés entre la vigueur allemande et l'atonie industrielle italienne sans parler de la récession grecque mais l'avantage s'est encore affirmé vendredi suite à la publication des chiffres de l'emploi américain qui sont ressortis sous les attentes.
La devise européenne profite ainsi depuis une dizaine de séances de publications un peu meilleures qu'aux USA qui soutiennent le mouvement haussier fondamentalement.
Graphiquement, « le scénario de poursuite du rebond en direction de l'ancien support ascendant devenu résistance sous 1,35 $ », évoqué dans l'analyse forex du 19 juillet s'est donc matérialisé après une petite contrainte de court terme sur la moyenne mobile (rouge) sur laquelle les cours auront marqué un temps d'arrêt.
L'objectif se rapproche donc dans une tendance court terme toujours haussière mais qui s'apprête à croiser un courant vendeur important dans la zone de résistance qui s'échelonne entre 1,35 et 1,39 $. La configuration actuelle est celle d'un rebond technique, simple pull-back après la cassure de début mai. Le retour dans le trend haussier antérieur reste encore hors de portée sous ces résistances.
A l'approche de cette zone stratégique sont à suivre avec attention mardi soir le discours du Président de la Fed et vendredi la publication du PIB allemand pour le 2nd trimestre suivi de nombreuses publications américaines comme le taux d'inflation, la confiance du consommateur et les ventes au détail pour le mois de juillet.