Les prix des logements anciens en France ont diminué de 4,8% au troisième trimestre 2009, par rapport au trimestre correspondant de 2008, marquant un ralentissement de la baisse, selon une étude publiée mardi par la Fédération nationale de l'immobilier (Fnaim).
Sur un an (12 derniers mois par rapport aux 12 mois précédents), à la fin du troisième trimestre 2009, les prix enregistrent en effet un recul de 7,8% à 2.411 euros/m2.
Ce ralentissemement de la baisse des prix au troisième trimestre se situe notamment dans la partie ouest de la France (-4,1% au 3ème trimeste) mais surtout dans le sud-ouest et en Ile-de-France (-1,9%).
Par contre la chute des prix reste très forte sur toute la moitié est de l'Hexagone (-8,7% pour le nord est l'est, -10,1% pour le centre et les Alpes, -9,4% pour le sud-est).
Pour l'ensemble de l'année 2009, la baisse des prix devrait être comprise entre 7% et 8%, par rapport à 2008, selon René Pallincourt, président de la Fnaim.
Ce retournement du marché intervient après une dizaine d'années de hausse ininterrompue. Les prix avaient pris 14% en 2003, 15,5% (un record) en 2004, 10,9% en 2005, 7,2% en 2006 et 3,6% en 2007.
Mais c'est surtout la baisse du nombre de transactions --500.000 prévues en 2009 soit une chute de 30% par rapport à 2008-- qui inquiète les agents immobiliers.
Surtout que le moral des Français est plutôt morose à l'égard du marché immobilier, selon une enquête téléphonique de l'IFOP réalisée pour la Fnaim auprès de 871 personnes.
Seule une minorité (39%) de personnes interrogées estime que la situation économique est favorable à l'achat d'un bien immobilier. Et ils ne sont plus que 22% à percevoir la période actuelle comme propice à la vente d'un logement pour procéder à une nouvelle acquisition.