Jean Sarkozy, conseiller général UMP des Haust-de-Seine, s'insurge contre les critiques de la gauche contre son arrivée à la tête de l'Etablissment public de La Défense (Epad), en notant: "quoi que je dise, quoi que je fasse, je serai critiqué".
Dans une interview au Parisien.fr, le fils cadet du président Nicolas Sarkozy relève que "depuis qu'(il s'est) lancé en politique, (il a) toujours fait l'objet de critiques".
"Quand on fait ce métier, il faut s'y attendre, s'y préparer. Mais je suis très déterminé, très motivé et j'observe que c'est surtout la gauche qui tire sur moi. Ce sont des attaques très partiales".
Pour lui, "on oublie vite, ou on fait mine d'oublier, qu'(il a) été élu conseiller général du canton de Neuilly-Sud au suffrage universel. Puis élu président de groupe au conseil général des Hauts-de-Seine par (ses) pairs".
Il affirme que "depuis deux ans" il est "sur le terrain, travaille" et a "toujours été soutenu par (sa) majorité". "Mais, ajoute Jean Sarkozy, quoi que je dise, quoi que je fasse, je serai critiqué".
Il considère ainsi que "Le procès en légitimité" que lui fait la gauche "on le (lui) fera toujours". "Si je devais être jugé aux raccourcis, aux critiques, aux amalgames dont je suis l'objet, je serais probablement condamné à la perpétuité", poursuivit-il.
Interrogé sur les accusations de "népotisme relayées par Ségolène Royal, Laurent Fabius ou la patronne des Verts, Cécile Duflot", il répond: "Que je sache, mes racines sont ici, pas dans le Poitou, la Creuse ou le Béarn. Alors, il faudrait quoi ? Que je m'exile pour avoir le droit de me présenter ?".
Comme on lui demande s'il a discuté de ce poste à la tête de l'Epad avec son père, il réplique: "Il est évident que j'ai informé ceux qui me sont proches, c'est normal. Cela dit, je trace ma route".