Le président de l'Etablissement public d'aménagement de La Défense (Epad), Patrick Devedjian, s'est voulu rassurant mercredi soir en déclarant que le quartier d'affaires maintenait son attractivité malgré la crise qui touche l'immobilier d'entreprise.
"La conjoncture contrastée ne m'empêche pas de dire que La Défense maintient son rayonnement et son attractivité de premier quartier d'affaires européen", a assuré M. Devedjian, lors d'un bref point-presse au Salon de l'immobilier de l'entreprise (Simi), tout en ajoutant que le plan de renouveau du quartier lancé en 2006 "(suivait) son cours".
"Bien sûr, nous regardons la conjoncture (...) je vois bien que nous en subirons sans doute l'année prochaine quelques conséquences (...) mais jusque-là les choses se passent plutôt bien", a déclaré le président de l'Epad, également président du conseil général des Hauts-de-Seine et secrétaire général de l'UMP.
M. Devedjian a indiqué que le taux de vacance des bureaux était de 3,7% au 3e trimestre 2008 et que "la demande placée au 3e trimestre" 2008 était "équivalente à celle de 2007".
"Aujourd'hui, nous avons très peu d'offre neuve, puisque (la tour) Praetorium ne sera livrée qu'à la moitié de l'année 2009 et que la tour First sera livrée au début 2011", a-t-il expliqué.
Les inquiétudes autour du quartier d'affaires sont nées du placement en novembre sous "procédure de sauvegarde" de la société propriétaire de Coeur Défense, l'un des plus grands ensembles de bureaux en Europe, à la suite au dépôt de bilan de son actionnaire majoritaire, la banque d'affaires américaine Lehman Brothers.