L'association de défense des consommateurs CLCV demande un gel temporaire des loyers, ainsi que l'encadrement des loyers à la relocation et des micro-logements, dans un communiqué publié jeudi.
En 2010, les loyers des nouvelles locations et des renouvellements de baux dans le parc privé ont progressé en moyenne de 2,5%, contre seulement 0,1% en 2009, selon l'observatoire Clameur.
Face à cette hausse, qui s'ajoute à celle des factures de gaz ou d'électricité, la CLCV réclame un gel des loyers pendant au moins un an, "sans possibilité de rattrapage, pour compenser ces années de hausse ininterrompues".
Elle réclame également un encadrement des loyers à la relocation qui "peuvent être augmentés, sans aucune limite, à l'occasion d'un changement de locataire". Ce qui revient "à indexer les loyers sur les loyers", contribuant à la flambée générale.
Les augmentations pourraient être liées aux variations de l'Indice de référence des loyers (IRL) ou à d'autres critères, par exemple si le bailleur a réalisé des travaux, avance l'assocation.
Consommation, Logement, Cadre de vie (CLCV) recommande également d'encadrer les loyers des logements "de petite taille, dont le prix au mètre carré est actuellement prohibitif", tout en jugeant insuffisant le dispositif de surtaxe présenté ce jeudi par le secrétaire d'Etat au logement Benoist Apparu.
Une surtaxe sera appliquée lorsque le loyer dépasse les 40 euros au mètre carré pour des logements de moins de 13 mètres carrés, soit 400 euros pour une chambre de 10 mètres carrés.