Des cheminots se sont rassemblés mardi devant le siège de la SNCF à Paris et plusieurs directions régionales, à l'appel des principaux syndicats de l'entreprise, pour défendre leur régime de retraite qui sera réformé par décret ainsi que le service public, l'emploi et les salaires.
Quelques centaines d'agents se sont regroupés en début d'après-midi devant le siège à Paris (XIVe arr.) dont les grilles avaient été abaissées, a constaté une journaliste de l'AFP.
"Ce n'est pas la promulgation de la loi sur les retraites qui va réduire notre combativité", a déclaré Gilbert Garrel (CGT) au nom de l'intersyndicale CGT-Unsa-Sud-CFDT. Une délégation a été reçue par la direction.
Les fédérations de cheminots réfléchissent au dépôt d'un préavis de grève pour le 23 novembre, journée nationale d'"actions multiformes" décidée par les centrales syndicales pour la défense des retraites.
En Rhône-Alpes mardi, des responsables syndicaux ont pris la parole devant neuf établissements pour réclamer "plus de dialogue social", selon la CGT.
A Dijon, environ 130 cheminots se sont rassemblés devant le siège régional notamment "pour la défense du centre de triage de la gare de Gevrey (Côte-d'Or) menacé de fermeture" en décembre, d'après le syndicat.
A Clermont-Ferrand, ils étaient 80 à "dénoncer la création d'un opérateur de fret privé dans la région", a indiqué Sud-Rail. A Limoges, une délégation a remis une motion.
A Nice et Cannes, des cheminots ont "interpellé" les directions locales pour réclamer "une autre réforme des retraites".
En Midi-Pyrénées, des délégués ont remis une motion dénonçant l'absence de négociations et réclamant une amélioration des conditions de travail et une hausse des salaires. Les cheminots de la région ont ensuite participé à un rassemblement interprofessionnel devant la préfecture contre la promulgation de la loi sur les retraites.