La députée-maire UMP de Puteaux (Hauts-de-Seine), Joëlle Ceccaldi-Raynaud, a été élue vendredi présidente de l'établissement public d'aménagement de la Défense et de Seine-Arche (Epadesa), a annoncé à l'AFP une porte-parole de l'Epadesa.
Joëlle Ceccaldi-Raynaud, dernière présidente de l'Epad, poste auquel Jean Sarkozy avait renoncé il y a un an, a été élue par 12 voix, contre 4 pour le maire de Nanterre (PCF) Patrick Jarry, à la tête de cette nouvelle structure.
Ce premier conseil d'administration de l'Epadesa, réuni pour la première fois vendredi, entérine officiellement la fusion, décrétée le 2 juillet, de l'Epad, chargé de l'aménagement du premier quartier d'affaires européen, et de l'Epasa, qui aménageait le territoire de la ville voisine de Nanterre.
L'Epadesa est "chargé de procéder à toutes opérations de nature à favoriser l'aménagement, le renouvellement urbain, le développement économique et social et le développement durable" des espaces situés au sein de l'Opération d'intérêt national (OIN) La Défense Seine-Arche.
Le périmètre de l'OIN englobe le territoire actuel de La Défense (160 hectares), celui de Seine-Arche (320 hectares à Nanterre), ainsi que les secteurs de la caserne Rathelot et du Petit-Nanterre à Nanterre, Gambetta-Sud à Courbevoie, et Champs-Philippe à La Garenne-Colombes, soit un total de 564 hectares.
Face à Mme Ceccaldi-Raynaud, Patrick Jarry, qui s'était déjà opposé à Jean Sarkozy et à l'extension de la Défense, se voulait le porte-parole des collectivités face à l'Etat.
"Face aux promoteurs et pour être un interlocuteur de poids face à l'Etat, nous devons la jouer collectif", affirme celui qui a été élu jeudi à la tête du nouveau Syndicat intercommunal d'études et de projet (SIEP) du territoire des deux Seines.
Le SIEP regroupe cinq communes limitrophes de la Défense, dont quatre sont ancrées à droite (Courbevoie, La Garenne-Colombes, Rueil-Malmaison, Suresnes) et une à gauche (Nanterre). La ville de Puteaux a décidé de rester à l'écart du projet, précise le maire de Nanterre.