La ministre de l'Economie Christine Lagarde a annoncé mardi que la "cellule de continuité économique", prévue pour faire face aux pandémies de grippe, se réunirait mercredi pour "suivre" les conséquences des grèves sur l'activité et "mettre en place les moyens nécessaires".
Interrogée par la députée UMP Arlette Grosskost, lors de la séance des questions au gouvernement, Christine Lagarde a déclaré avoir demandé à son ministère "de réunir demain la cellule de continuité économique pour que nous puissions suivre régulièrement les suivis de la crise".
Cette instance avait été prévue par le plan national de prévention et de lutte contre la pandémie de grippe et avait été activée pour la première fois en mai 2009.
Elle avait alors pour mission de "rassembler toutes les informations nécessaires à la prise de décision" des ministres de l'Economie et du Budget "pour assurer la continuité économique de la nation en cas de pandémie", selon un communiqué publié à l'époque par Bercy.
Elle réunit les directeurs des principales directions des deux ministères ainsi que "les organisations professionnelles des secteurs d'activités d'importance vitale des finances, de l'industrie, des communications électroniques, de l'audiovisuel et de l'information, de la distribution".
Christine Lagarde a précisé mardi avoir demandé à la banque publique d'aide aux petites et moyennes entreprises (PME), Oséo, ainsi qu'à la Médiation du crédit, "de participer à cette cellule de continuité économique pour que nous puissions mettre en place les moyens nécessaires", sans plus de précisions.
Selon la ministre, qui a confirmé que le coût des "dommages matériels qui résultent" du mouvement de contestation contre la réforme des retraites pouvait être chiffré entre 200 et 400 millions d'euros par jour, les secteurs chimique, pétrolier, parapétrolier, touristique et du commerce sont particulièrement touchés. Et les PME sont les premières "victimes de la situation", a-t-elle ajouté.
Christine Lagarde a une nouvelle fois demandé la reprise de l'activité.