Le PCF a dénoncé vendredi "l'évacuation scandaleuse" et "violente" des salariés de la raffinerie Total de Grandpuits (Seine-et-Marne), le Parti de gauche estimant que Nicolas Sarkozy, en "ami +décomplexé+ du Medef, assume désormais sa guerre sociale".
Cette "évacuation scandaleuse", "violente" et "la réquisition de salariés constituent une très grave remise en cause du droit de grève, qui est pourtant un droit constitutionnel", écrit le PCF dans un communiqué.
"Depuis plusieurs jours, Sarkozy - qui aime à se dire +en guerre+ - a multiplié les déclarations agressives contre les blocages pacifiques mis en oeuvre par les salariés qui sont pourtant largement soutenus dans la population", poursuit-il, estimant que "le pouvoir est pris dans une fuite en avant répressive dangereuse".
"Le Front de gauche appelle le gouvernement à revenir à la raison et à ne pas entraîner le pays dans la violence en jouant sur des mécanismes de répression/provocation", poursuit-il.
Dans un autre communiqué, Martine Billard, porte-parole du Parti de gauche, affirme que M. Sarkozy, "l'ami +décomplexé+ du Medef, assume désormais sa guerre sociale".
"A nous de prouver que la solidarité avec les grévistes, le renforcement des actions sous des formes diversifiées, la mobilisation citoyenne non-violente, sont plus puissants que la dérive jusqu'au-boutiste du pouvoir actuel", argue-t-elle, estimant que Nicolas Sarkozy a "piétiné les droits du Parlement, violant le règlement de l'Assemblée nationale pour la museler" avant d'interrompre le débat au Sénat.