Le président du groupe UMP à l'Assemblée nationale Jean-François Copé s'est dit vendredi "préoccupé" par les incidents lors des manifestations de lycéens contre la réforme des retraites, lançant un appel "à la responsabilité des parents et des enseignants".
"Les lycéens, c'est pas dans la rue qu'ils doivent être en ce moment", a déclaré M. Copé sur France Info.
"Je suis préoccupé par les premiers incidents auxquels nous avons assisté parce que, lorsqu'il y a des manifestations de lycéens, il y a forcément des risques de problèmes graves", a-t-il ajouté, soulignant que le jeune blessé à l'oeil par un flashball à Montreuil (Seine-Saint-Denis) en était "une illustration".
"Nous devons en appeler à la responsabilité de chacun, et en particulier des parents et des enseignants", a affirmé le député-maire de Meaux (Seine-et-Marne).
Il s'en est pris à la gauche et au PS qui, selon lui, "cautionnent le fait que des lycéens descendent dans la rue, comme l'a fait Ségolène Royal". L'ex-candidate PS à l'Elysée avait incité les jeunes à manifester mais de "façon très pacifique".
Dans les fins de cortèges lycéens, "il y a des violences qui sont commises, je l'ai vu à Meaux, qui conduisent les forces de police, à essayer de maintenir l'ordre public avec beaucoup de courage et de sang froid", a-t-il dit.
"Aujourd'hui les responsables socialistes dans ce domaine sont totalement irresponsables, à travers les propos qu'ils tiennent", a-t-il accusé.
"La réforme des retraites nous devons la faire" et "nous n'avons aucun autre choix que de relever l'âge légal de la retraite", a assuré M. Copé.