Le premier syndicat de Pôle emploi, le Snu FSU, a appelé lundi à une grève reconductible sur les retraites à partir de mardi "partout où c'est possible", le troisième, la CGT, se montrant favorable à la reconduction mais laissant parfois le choix aux assemblées générales.
"Demain, l'ensemble du personnel, par une grève massive et la participation aux manifestations, peut montrer son opposition à cette contre-réforme. Partout où c'est possible et où les conditions sont réunies (nombre de grévistes...), dans les agences et services, le Snu Pôle emploi FSU appelle à la reconduction de la grève dans l'unité la plus large à compter du 12 octobre", selon un communiqué.
Et la mobilisation contre la réforme des retraites "n'est pas incompatible avec des mouvements spécifiques à Pôle emploi" notamment sur les conditions de travail, comme dans la région Provence-Alpes Côte d'Azur, a déclaré à l'AFP le secrétaire général du SNU Pôle emploi, Noël Daucé.
A Pôle emploi, la CGT appelle à organiser des assemblées générales par site mardi, avant ou après la manifestation en fonction de l'heure du défilé dans la ville concernée, pour que les salariés décident de reconduire ou pas la grève, a indiqué à l'AFP l'un de ses responsables, Stéphane Guillou.
Une autre partie de la CGT Pôle emploi, le syndicat national Pôle emploi SNPE CGT, appelle de son côté les agents à "être massivement en grève et dans les manifestations le 12 octobre et à reconduire la mobilisation dès le 13, y compris en lien avec les autres secteurs en lutte", dans un tract de jeudi.
La mobilisation contre la réforme des retraites a rassemblé le 23 septembre entre 12% (direction) et au moins 18% de grévistes (syndicats) à Pôle emploi, autant que le 24 juin mais un peu moins que le 7 septembre.