
Les prix des logements anciens en France ont progressé de 0,6% entre les troisièmes trimestres 2009 et 2010 mais ont effectué un bond de 9,7% à Paris, selon les chiffres publiés mardi par la Fédération nationale de l'immobilier (Fnaim).
"Il n'y a pas de forte augmentation des prix sauf à Paris et à Lyon", a déclaré René Pallincourt, président de la Fnaim, lors d'une conférence de presse.
Pour l'ensemble de l'année 2010, le président de la Fnaim prédit, pour la France entière, une hausse des prix des logements anciens "comprise entre 2% et 3%" par rapport à 2009, ce qui mettrait fin à deux années de baisse, conséquence de la crise économique.
La Fnaim, principal syndicat d'agents immobiliers, avait fait état d'une baisse de prix de 4,9% en 2009 après -3,1% en 2008.
Pour Paris intra-muros, la demande de logements est tellement forte que les prix s'envolent: +9,7% entre les troisièmes trimestres 2009 et 2010 pour atteindre en moyenne 6.381 euros/m2. Lyon (2.995 euros/m2) connaît une évolution presque similaire (+7,4%). Par contre Marseille (2.839 euros/m2) enregistre une légère baisse (-0,2%).
"Le marché retrouve une certaine activité", s'est félicité M. Pallincourt.
Pour le président de la Fnaim, le nombre de transactions devrait dépasseer la barre des 700.000 en 2010 contre ennviron 600.000 en 2009 mais encore loin du record de 800.000 en 2007.