Henri Guaino, conseiller spécial de Nicolas Sarkozy, a affirmé dimanche à propos des retraites, qu'il pouvait y avoir des "négociations" sur certains points si "l'impact financier" d'éventuelles modifications "ne remet pas en cause l'équilibre" de la réforme proposée.
Invité de "Dimanche soir Politique" itélé/France Inter/Le Monde, M. Guaino a prévenu qu'une "chose ne changera pas : le recul de l'âge de départ à 62 ans".
"Les négociations ne se feront que dans la mesure où l'impact financier ne remettra pas en cause l'équilibre qui a été trouvé et qui nous permet d'assurer l'équilibre des comptes à l'horizon d'une dizaine d'années", a poursuivi M. Guaino.
"Rien n'est absolument intangible, sauf l'âge de départ à la retraite, ce qui ne veut pas dire qu'il n'y a pas d'efforts à faire pour les carrières longues et les carrières courtes, pour tenir compte de la pénibilité, pour tenir compte du rythme du travail des femmes", a insisté M. Guaino.
Pour autant, il a dit "ne pas croire que sur les grandes variables de la réforme, on puisse beaucoup bouger". "Si on devait le faire, il faudrait faire des sacrifices ailleurs", a-t-il prévenu.