Après avoir lâché implicitement l'euro courant juin, la BNS (mettre un lien vers l'analyse du 21 juin 2010) se trouve aujourd'hui à la tête d'un stock important de devises qui ont engendré des pertes de changes qui avoisinent 14 à 15 milliards de francs, des chiffres susceptibles de mettre dans le rouge l'institution à hauteur de 4 milliards au total et qui renforcent les dissensions entre les membres car ces sommes représentent d'autre part une proportion importante du PIB.
La BNS peut bien sûr vendre une partie de ses réserves pléthoriques en euros. Voilà un risque et une perspective qui vont peser assez longtemps sur la devise européenne.
La chute est aujourd'hui enrayée mais à moyen et long terme, la glissade de l'euro contre le franc suisse dans son canal baissier reste le scénario central.