La présidente du Medef Laurence Parisot, réagissant au projet gouvernemental de réforme des retraites présenté mercredi, a estimé que "l'aggravation de la fiscalité sur l'épargne" est "un mauvais signal", dans un entretien publié dans La Tribune daté de jeudi.
La présidente du Medef estime que "l'imposition des plus-values mobilières dès le premier euro pourrait dissuader certains épargnants d'investir dans les entreprises".
A propos de la taxation supplémentaire annoncée sur les stocks-options et les retraites-chapeaux, Mme Parisot a dit craindre "que nous portions atteinte à un outil - les stocks-options - extraordinairement motivant pour les meilleurs talents", et jugé qu'on "affaiblirait ainsi l'attractivité des entreprises françaises".