Les valeurs bancaires américaines ont subi un coup de tabac vendredi dernier avec une baisse de près de 3,5 % du secteur dans le sillage de l'annonce de l'enquête de la SEC, le gendarme de la bourse américaine, sur la banque Goldman Sachs infligeant au cac 40 un repli de 1,94 % comme à l'ensemble des principales places boursières sur fond de déception complémentaire concernant le moral des consommateurs américains.
L'or n'a pas fait exception accusant sa plus forte baisse depuis le 4 février dernier. Le métal précieux est retombé de 1 160 à 1 137 $ l'once dans la foulée.
La tendance de fond reste toujours à la hausse avec des acheteurs qui ont repris le pouvoir en février et en mars au contact du support ascendant délimité par la large zone entre les obliques parallèles mais la configuration devient un peu plus délicate.
A court terme, la tendance est devenue plus incertaine entre 1 125 et 1 170 même si les moyennes mobiles à 20 et 50 jours restent toujours bien orientées.
L'analyse graphique ne délivre pas de signal clair :
→ Tant que 1 169-1 170 font barrage en direction du ralliement des plus hauts historiques de la fin 2009 à 1 226 $ l'once.
→ A la baisse, sous le support oblique descendant, les vendeurs reprendraient l'ascendant avec le risque de remise en cause de la phase haussière.
Le métal précieux est en passe de clore sa phase d'indécision, ou de respiration à la suite de son sommet, évoquée lors de la précédente analyse.
La baisse de vendredi dernier reste marginale après une décennie de hausse mais elle borne pratiquement à elle seule à ses extrémités les seuils à suivre pour conforter les probabilités de continuation du mouvement haussier et apprécier au contraire le risque de son invalidation.