Chantal Jouanno, tête de liste de l'UMP pour les régionales à Paris, a défendu mardi une projet de pont habité sur la Seine, accueillant notamment des logements pour les étudiants.
Lors d'un point de presse de Valérie Pécresse, chef de file en Ile-de-france, la secrétaire d'Etat à l'Ecologie a expliqué qu'il s'agissait de construire sur la Seine, au niveau de Tolbiac, "un pont avec 25.000 m2 végétalisés", offrant en dessous, sur deux étages, 75.000 m2 des services à la personne, des commerces, des logements étudiants et une grande bibliothèque.
Elle décrivait le projet des ateliers Nouvel et Dutilleul, soulignant qu'il reposait sur "une continuité urbaine et végétale", "qui irait de Jussieu à Tolbiac en passant par le jardin des Plantes" et ensuite "de Tolbiac jusqu'au bois de Vincennes, en traversant la Seine".
Mme Jouanno a affirmé que l'IdF "était la région d'Europe où il y a le plus d'étudiants" et "celle où il y a proportionnellement le moins de logements étudiants".
Elle a chiffré le projet Tolbiac à "150 millions d'euros pour l'acteur public".
Ce projet rappelle un concours international d'architecture lancé en mai 1997 par l'ancien maire de Paris Jean Tiberi pour une passerelle "habitée" sur Seine, entre Bibliothèque Nationale de France (XIIIème) et parc de Bercy (XIIème).
Ce pont, destiné aux piétons, devait abriter des boutiques, cafés, bouquinistes, activités, à l'image des ponts anciens de Paris qui accueillaient arracheurs de dents, marchands divers, mais aussi maisons d'habitation.
Finalement c'est une passerelle piétonnière "classique" qui a été édifiée à cette hauteur du fleuve.
Au cours de la même conférence de presse, Mme Pécresse a indiqué avoir travaillé avec l'architecte Jean-Michel Vilmotte sur un projet de résidences étudiants flottantes, coûtant seulement 1.000 euros par m2.
Le projet consisterait à créer sur la Seine, la Marne et les canaux une barge sur laquelle on poserait des cabines de bateau de 15 à 28 m2.