L'euro reprenait du terrain mardi en fin d'échanges européens face au dollar, après la hausse des promesses de ventes de logements aux Etats-Unis en juin pour le cinquième mois d'affilée et malgré la baisse record des prix à la production en zone euro en juin sur an (6,6%).
A 16H00 GMT (18H00 à Paris), l'euro était stable à 1,4408 dollar contre 1,4411 la veille vers 21H00 GMT.
La monnaie européenne fléchissait un peu face à la monnaie nippone, à 137,23 yens contre 137,29 yens lundi.
Le dollar remontait face à la devise japonaise à 95,30 yens contre 95,23 yens la veille.
La monnaie européenne a réussi à redresser un peu la barre après la publication des promesses de logement aux Etats-Unis, en hausse en juin pour le cinquième mois consécutif. Ces chiffres ont rassuré légèrement les cambistes qui retrouvaient un semblant d'appétit au risque, incomparable cependant avec celui de la veille.
L'euro s'était établi lundi à 1,4445 dollar, niveau plus atteint depuis décembre dernier, "un plus bas depuis près de 10 mois pour le dollar alors que les chiffres de l'indice ISM ont ravivé l'appétit au risque et limité l'attrait du billet vert comme valeur-refuge" selon James Hughes, de CMC Markets.
Dès l'ouverture des échanges européens, l'euro avait été pénalisé par la baisse record des prix à la production, qui ont connu une chute en rythme annuel de 6,6% en juin, un record, contre 5,9% en mai.
De plus, l'euro n'a pas profité de la bonne nouvelle sur les dépenses de consommation des ménages américains, qui ont augmenté en juin pour le deuxième mois consécutif, de 0,6% par rapport au mois précédent, bien que leurs revenus aient nettement baissé.
Cette hausse des dépenses de consommation, mesurées en tenant compte des variations saisonnières, mais pas de l'évolution des prix, est supérieure à celle attendue par les analystes, qui tablaient sur 0,3%. En mai, la hausse avait été de 0,1%.
Le marché attendait désormais les données mensuelles sur les chiffres de l'emploi américain qui seront publiées vendredi. L'ensemble des analystes continuaient de souligner la pertinence de la logique d'aversion, ou au contraire de goût du risque, sur le marché des changes. Des chiffres rassurants sur l'emploi américain pourraient ainsi faire chuter davantage le billet vert.
"La hausse actuelle de l'euro pourrait être attribuée simplement à la force de la ruée sur les monnaies des économies émergentes qui fragilisent de façon disproportionné le dollar, contrairement à l'euro" rapportaient de leur côté les analystes de BNP Paribas.
A 16H00 GMT, la livre sterling reculait face à la monnaie européenne à 85,24 pence pour un euro, comme face au billet vert à 1,6892 dollar pour une livre.
La monnaie helvétique reculait face à l'euro à 1,5279 franc suisse pour un euro, comme face au dollar à 1,0611 franc suisse pour un dollar.
L'once d'or s'échangeait à 960,50 dollars au fixing du soir contre 959,75 dollars la veille.
Le yuan chinois a fini à 6,8301 yuans pour un dollar contre 6,8308 yuans la veille.
Cours de mardi Cours de lundi
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16H00 GMT 21H00 GMT
EUR/USD 1,4408 1,4411 EUR/JPY 137,23 137,29 EUR/CHF 1,5279 1,5266 EUR/GBP 0,8524 0,8508 USD/JPY 95,30 95,23 USD/CHF 1,0611 1,0588 GBP/USD 1,6892 1,6933