La société foncière Klépierre a annoncé avoir renégocié une partie de sa dette, mardi dans un communiqué.
"Grâce à cette rénégociation, nous n'avons plus besoin de fonds propres à court et moyen termes", a déclaré Jean-Michel Gault, directeur général délégué, lors d'une conférence téléphonique.
Sur une dette totale de 7,3 milliards d'euros, la renégociation porte sur 2,250 milliards et sur un aménagement des engagements ("covenants") de Klépierre sur certains ratios d'endettement pour 1 milliard, a précisé M. Gault.
Klépierre s'est félicité d'"avoir simultanément allégé la contrainte liée à ses +covenants+ sur l'ensemble de ses dettes bancaires, optimisé leur échéancier de remboursement et augmenté le montant de ses lignes disponibles".
"Les accords conclus avec ses partenaires bancaires s'articulent autour d'un allègement des +covenants+ du crédit syndiqué d'échéance septembre 2014 (1 milliard d'euros), et d'un refinancement des crédits syndiqués dont les échéances sont les plus proches (750 millions en juin 2011, 1,5 milliard en janvier 2013) par la mise en place d'une nouvelle ligne de 2,4 milliards d'euros et d'échéance finale 2015", précise le communiqué.
Le nouveau crédit de 2,4 milliards d'euros, consenti par BNP Paribas, offre une échéance moyenne de 4,4 ans, avec une première échéance en juin 2012.
Ce crédit procure en outre à Klépierre 150 millions de ressources financières supplémentaires.
A l'issue de cette restructuration de sa dette, la durée moyenne de l'endettement de Klépierre est portée de 6 à 6,4 ans.
contrepartie de cet allongement d'échéance et de l'assouplissement des "covenants", l'augmentation du coût moyen de la dette s'élève à 25 points de base.
"La restructuration de notre endettement bancaire est une étape importante. Elle va nous permettre de poursuivre la mise en oeuvre de notre programme de cessions de 1 milliard d'euros de NOS actionnaires", a estimé Laurent Morel, président du directoire, cité dans le communiqué.