Steve Jobs, 53 ans, a reconnu que ses problèmes de santé étaient « plus complexes » qu'initialement prévu. En conséquence, « afin de ne plus se placer sous les feux de la rampe et en vue de permettre à chacun chez Apple de se concentrer sur la conception de produits extraordinaires », il se résout à prendre du recul jusqu'à fin juin tout en assurant qu'il restera impliqué dans « les décisions stratégiques », a-t-il annoncé dans l'e-mail envoyé aux salariés d'Apple.
En juin dernier, il était déjà apparu très aminci, relançant les spéculations sur sa santé. Les investisseurs savent que le DG d'Apple a vaincu un cancer du pancréas en 2004. Il y a quelques, jours, Steve Jobs avait même renoncé à se rendre à l'ultime présentation des produits d'Apple, au salon Macworld de à San Francisco. Selon ses médecins, il devrait retrouver un poids normal « au printemps ».
Apple sans Steve Jobs, et après ?
La firme californienne a par ailleurs perdu des parts de marché aux Etats-Unis, comme en témoigne la chute de ses ventes de 29% entre les 3èmes et 4èmes trimestres 2008 (à 1,225 millions d'unités vendues).
Si l'absence de Steve Jobs se prolonge, les inquiétudes risquent de repartir de plus belle, tant la marque Apple est liée à son patron. Celui-ci semble toutefois accorder une grande confiance à Tim Cook, ainsi qu'à Jonathan Ives : moins connu que Cook, il est pourtant, indirectement à l'origine du succès d'Apple. C'est en effet lui qui a signé le design de l'iPod, de l'iPhone ou encore du MacBook.
Ses choix de design ont autorité sur la technique, les ingénieurs d'Apple étant priés de s'adapter.