L'euro est remonté face au dollar vendredi, bien aidé par la publication des indices PMI et Ifo, qui ont incité les cambistes, chez qui l'optimisme restait de mise, à garder de l'intérêt pour les monnaies plus risquées.
Vers 21H00 GMT (23H00 à Paris), l'euro remontait à 1,4206 dollar contre 1,4156 dollar jeudi vers 21H00 GMT.
L'euro remontait aussi face à la monnaie nippone, à 134,74 yens contre 134,40 yens la veille.
Le dollar était par contre en petite baisse face au yen à 94,83 yens contre 94,95 yens jeudi.
En baisse après la parution jeudi soir de résultats décevants du géant informatique Microsoft, l'euro se reprenait grâce à la publication de deux indicateurs encourageants.
L'indice composite des directeurs d'achat (PMI), synthétisant l'activité des secteurs manufacturiers et des services dans la zone euro, s'est redressé pour le cinquième mois consécutif en juillet, à son plus haut niveau depuis dix mois, tandis que le baromètre de confiance Ifo, qui mesure le climat des affaires en Allemagne, est de nouveau remonté en juillet.
L'euro demeurait donc soutenu par l'optimisme des investisseurs se pressant d'acheter des monnaies considérées comme plus risquées, malgré la chute, vendredi, de l'indice de confiance des consommateurs américains mesuré par l'Université du Michigan en juillet.
"C'est intéressant comme séance, dans le sens où on ne voit pas la corrélation (habituelle) avec le marché actions", a souligné David Solin, de Foreign Exchange Analytics.
Ainsi la monnaie européenne s'échangeait en hausse alors même que les places boursières se repliaient, alors que d'ordinaire la progression des unes s'accompagnent d'une préférence pour les monnaies dites plus risquées. Wall Street toutefois résistait à la baisse en deuxième partie de séance.
Dans l'ensemble la semaine a été très bonne pour les marchés financiers, et la monnaie unique européenne a grimpé, jeudi en cours de journée, jusqu'à 1,4291 dollar, un plus haut depuis le 3 juin.
"Les conditions financières et économiques plaident toutes pour un dollar en retrait tandis que l'euro pourrait regoûter au niveau d'1,43 dollar", a estimé Hervé Goulletquer de Calyon.
Mais la question de "l'impact que pourraient avoir les récriminations à l'égard d'un dollar trop faible, venant de pays comme l'Australie, le Canada ou encore le Royaume-Uni" (fortement dépendants de leurs exportations, ndlr) se posait, a ajouté l'analyste.
La monnaie britannique a quant à elle perdu du terrain sous les coups des chiffres du PIB indiquant une contraction de 0,8% au deuxième trimestre par rapport au premier, et de 5,6% sur l'année, des chiffres plus mauvais que prévu et la pire contraction annuelle depuis le début de la statistique en 1955.
Vers 21H00 GMT, la livre sterling reculait face à la monnaie européenne à 86,41 pence pour un euro, et face au billet vert à 1,6436 dollar pour une livre.
La monnaie helvétique était en baisse face à l'euro à 1,5218 franc suisse pour un euro, et en hausse face au dollar à 1,0710 franc suisse pour un dollar.
La monnaie chinoise a fini à 6,8316 yuans pour un dollar contre 6,8309 yuans jeudi.
Cours de vendredi Cours de jeudi
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21H00 GMT 21H00 GMT
EUR/USD 1,4206 1,4156 EUR/JPY 134,74 134,40 EUR/CHF 1,5218 1,5209 EUR/GBP 0,8641 0,8585 USD/JPY 94,83 94,95 USD/CHF 1,0710 1,0744 GBP/USD 1,6436 1,6485