(FXCM.fr)- Les marchés qui avaient désespérément besoin de confiance ont trouvé successivement dans lannonce dun PMI chinois en hausse et de bonnes performances de léconomie américaine, de quoi raviver un appétit du risque qui peine à se relever depuis quelques jours déjà. LISM du secteur manufacturier publié en légère amélioration par rapport aux estimations des analystes (56.6 contre 56.5 attendus), le rapport ADP qui a mis en avant des créations demploi dans le secteur privé de lordre de 93K contre 70K attendus et les dépenses de constructions en hausse de 0.7% (contre une estimation à -0.2%) ont de concert envoyé les indices américains à la hausse, le Dow Jones passant au dessus des 11200 points tandis que le S&P saffranchissait des 1200 points.
Cette hausse dappétit du risque a globalement aidé lensemble des actifs risqués, leuro occultant de façon temporaire les problèmes structurels de la Zone Euro, pour passer au dessus du seuil des 1.31 USD. La Livre sterling a affiché une modeste performance séchangeant dans un canal étroit en dessous des 1.5650 USD. Il faut reconnaitre que lannonce de la participation des USA (à travers le FMI) au fond de stabilité que souhaite mettre en place la Zone Euro a particulièrement aidé la monnaie unique à se reprendre.
Dans le cadre de lagenda de la nuit dernière, on notera une chute des ventes au détail de 1.1% en Australie alors que les économistes anticipaient un regain de 0.4%. Cette mauvaise performance économique a pesé sur le dollar australien qui daccoutumée ne tarde pas à se relever au moindre sursaut dappétit du risque ; la veille les traders avaient complètement occulté le PIB trimestriel en baisse, préférant se reporter à lannonce dun PMI chinois en hausse. Cette fois-ci, les traders ont préféré le kiwi (dollar néo zélandais) à son homologue australien, dautant plus que le marché affiche une plus grande probabilité de hausse de taux en Nouvelle Zélande comparé à lAustralie. Ailleurs, le PIB trimestriel suisse a légèrement déçu, simprimant en deçà du taux de croissance du trimestre précédent.
Les yeux seront rivés aujourdhui sur leuro, en raison de la réunion de politique monétaire de la Banque Centrale Européenne. Les rumeurs voudraient que la BCE soit sur le point de dévoiler des mesures exceptionnelles pour contenir la crise de la dette, les nombreux commentaires rassurant des officiels nayant pas réussi à calmer les passions sur le marché obligataire. La BCE se préparerait à augmenter les liquidités et à acheter des obligations, abaissant ainsi les taux dintérêt à long terme. Si tel devait être le cas, ce serait une grande première, la BCE étant relativement moins agressive par rapport à nombreux de ses homologues, en termes de politique monétaire. De plus, les commentaires des membres du Conseil des gouverneurs ont souvent mis en avant de réelles dissidences dans les approches à adopter. En ce qui concerne les taux, ceux-ci devraient rester à leur niveau actuel à 1.00%, et nous prendrons également connaissance du calendrier de retrait des mesures exceptionnelles mises au plus fort de la crise.
Laprès midi, ce sont essentiellement des statistiques américaines qui seront publiées, à savoir les chiffres hebdomadaires de revendications de chômage et les ventes immobilières en suspens qui pourront créer des mouvements sur les indices américains.
Cette hausse dappétit du risque a globalement aidé lensemble des actifs risqués, leuro occultant de façon temporaire les problèmes structurels de la Zone Euro, pour passer au dessus du seuil des 1.31 USD. La Livre sterling a affiché une modeste performance séchangeant dans un canal étroit en dessous des 1.5650 USD. Il faut reconnaitre que lannonce de la participation des USA (à travers le FMI) au fond de stabilité que souhaite mettre en place la Zone Euro a particulièrement aidé la monnaie unique à se reprendre.
Dans le cadre de lagenda de la nuit dernière, on notera une chute des ventes au détail de 1.1% en Australie alors que les économistes anticipaient un regain de 0.4%. Cette mauvaise performance économique a pesé sur le dollar australien qui daccoutumée ne tarde pas à se relever au moindre sursaut dappétit du risque ; la veille les traders avaient complètement occulté le PIB trimestriel en baisse, préférant se reporter à lannonce dun PMI chinois en hausse. Cette fois-ci, les traders ont préféré le kiwi (dollar néo zélandais) à son homologue australien, dautant plus que le marché affiche une plus grande probabilité de hausse de taux en Nouvelle Zélande comparé à lAustralie. Ailleurs, le PIB trimestriel suisse a légèrement déçu, simprimant en deçà du taux de croissance du trimestre précédent.
Les yeux seront rivés aujourdhui sur leuro, en raison de la réunion de politique monétaire de la Banque Centrale Européenne. Les rumeurs voudraient que la BCE soit sur le point de dévoiler des mesures exceptionnelles pour contenir la crise de la dette, les nombreux commentaires rassurant des officiels nayant pas réussi à calmer les passions sur le marché obligataire. La BCE se préparerait à augmenter les liquidités et à acheter des obligations, abaissant ainsi les taux dintérêt à long terme. Si tel devait être le cas, ce serait une grande première, la BCE étant relativement moins agressive par rapport à nombreux de ses homologues, en termes de politique monétaire. De plus, les commentaires des membres du Conseil des gouverneurs ont souvent mis en avant de réelles dissidences dans les approches à adopter. En ce qui concerne les taux, ceux-ci devraient rester à leur niveau actuel à 1.00%, et nous prendrons également connaissance du calendrier de retrait des mesures exceptionnelles mises au plus fort de la crise.
Laprès midi, ce sont essentiellement des statistiques américaines qui seront publiées, à savoir les chiffres hebdomadaires de revendications de chômage et les ventes immobilières en suspens qui pourront créer des mouvements sur les indices américains.