Les discussions en marge du G-20 concernant l'endettement de l'Irlande, dont les taux d'intérêts ont flambé la semaine passée, et l'incertitude liée aux élections en Grèce ce week-end ont fait renaître les craintes d'une nouvelle crise de l'euro.
→ Quel est le verdict du marché ?
La devise européenne a subi une baisse de 2,50 %, son plus fort repli hebdomadaire depuis la mi-août, mais elle reste toujours positionnée au-delà de son support ascendant de très long terme.
Le scénario de poursuite haussière reste donc privilégié tant que ce support est préservé. En cas de rupture, un retour sur 1,3350 serait en ligne de mire.
La configuration à court terme montre que l'indécision des cambistes est déjà en présente depuis un peu plus d'un mois sur ces niveaux dans une tendance neutre où la volatilité s'est réduite courant octobre avec des excès tant baissiers que haussiers qui n'ont jusqu'ici pas donné lieu à un mouvement directionnel marqué.
Les tous derniers développements ont certes accru la volatilité et engagé une tendance à très court terme baissière mais avec la formation d'un nouvel excès baissier (en-deçà des bandes de Bollinger en bleu ci-dessous) susceptible d'être également corrigé au moins temporairement compte tenu du support de très long terme aux alentours de 1,36 sur lequel ré-apparaissent les acheteurs.
Compte tenu de ces éléments, hors prises de positions à très court terme, la zone 1,36-1,3870 apparaît très incertaine.
Seul le franchissement de la résistance à 1,3870 où se croisent les moyennes mobiles à 20 et 50 jours permettrait de relancer un courant acheteur sur l'euro-dollar.