Dans mon commentaire hebdomadaire du 7 septembre sur lEUR/USD, jinvitais les investisseurs à prendre des positions à la vente. Jescomptais un ralliement des plus bas à 1.26 USD, ce dernier a eu lieu, quant à leur dépassement, cela aurait pu être le cas si les officiels navaient pas sauvé la donne.
Revenons sur les raisons de lenvolée de la paire EUR/USD ce lundi. Le sentiment des opérateurs reste le facteur prédominant de lorientation des marchés monétaires et des actifs risqués ces dernières semaines. Grâce à un ensemble de données économiques robustes provenant de Chine et au dévoilement des accords de Bâle III, lappétit pour le risque a fait son retour et a permis aux indices de confirmer leur reprise et à la paire EUR/USD de sortir dune situation délicate.
Du côté du géant asiatique, la production industrielle chinoise a augmenté de 13.9%, battant ainsi les estimations des analystes. Les prix à la consommation ont affiché la meilleure performance en 22 mois (3.5%), grâce notamment à une hausse des ventes au détail de 18.4%. Cela dit, cette hausse de linflation laisse envisager une volonté future des autorités chinoises à mettre en place un durcissement monétaire, dautant plus que les chiffres bancaires montrent une hausse des prêts et que loffre de monnaie saccélère pour la première fois depuis novembre 2009. Ces statistiques du moteur économique mondial ont permis, en tous cas à court terme, de relancer une dose de confiance chez les investisseurs.
Pour ce qui est de Bâle III, les règles de solvabilité des banques ont été accueillies avec soulagement par les intervenants car elles laissent le temps aux établissements bancaires, notamment les plus fragiles, de lever des fonds et aux autres daugmenter leurs dividende ou bien de se lancer dans des dacquisitions. Toujours est-il que certains acteurs ne voient pas dun bon il cette nouvelle règlementation. Mario Draghi, gouverneur de la banque dItalie et président du Conseil de stabilité financière a déclaré "Les accords ont certainement réduit la probabilité de faillite de banques d'importance systémique, mais ils ne résolvent pas le problème de l'aléa moral car ces banques sont trop grosses ou trop interconnectées pour faire faillite". De son côté, la Fédération bancaire française a jugé que Bâle III constituait "une contrainte forte qui pèsera inévitablement sur le financement de l'économie et notamment le volume et le coût du crédit". En dautres termes, les banques vont devoir lever des centaines de milliards deuros, elles auront un laps de temps plus long afin de se remettre à flot et certains actionnaires pourraient être privés de dividendes où est la bonne nouvelle ?
Suite à la salve de statistiques économiques concernant léconomie américaine publiée cette semaine, les acheteurs ont confirmé leur présence et lEUR/USD flirte actuellement avec les 1.31 USD. Les publications de demain, les prix à la consommation aux USA ainsi que lindice de confiance du Michigan, viendront confirmer ou non la puissance du mouvement en place.
Graphique hebdomadaire

A moyen terme, la situation est neutre entre 1.26 et 1.33 USD. Les 1.292 USD dépassés, plus question de biais baissier même si la prudence reste de mise. Points positifs, les indicateurs techniques se stabilisent, la moyenne mobile à 20 périodes fait office de soutien et les 50% de la hausse de mai à juillet ont tenu. Points négatifs, la bande de bollinger haute se rapproche rapidement des cours et la tendance de fond reste une pente baissière.
En dautres termes, les acheteurs qui auront anticipé ou profité du dépassement des 1.292 USD mis en avant dans nos dernières stratégies comme un point pivot pourront laisser courir leurs positions en ajustant leurs stops de protection au fur et à mesure du mouvement. Lobjectif principal dans cette périodicité réside à 1.328 USD.
Graphique journalier

A plus court terme, le cross évolue en zone de turbulence. Dans cette périodicité, la figure délargissement que nous avions mis en exergue dans notre dernière analyse a tenu en cours de clôture malgré une incursion baissière. Les cours travaillent désormais la borne haute de ce pattern dont une sortie serait significative.
En conclusion, à 1.31 USD, un objectif a été atteint et il nest pas dit que la hausse perdure. Deux solutions soffrent à nous : en cas de dépassement des 1.313 USD suivi dune hausse de volatilité mettant en exergue la puissance des acheteurs, les 1.325 USD puis les plus hauts du mois daoût seraient en ligne de mire. A contrario, en cas déchec sur cette zone de prix, les cours resteraient cantonnés dans la figure mise en avant, une consolidation en direction des 1.292 serait alors envisageable. Seule une rupture de ce dernier support nous entraînerait vers la borne basse de ladite figure vers 1.27 USD.
Pour finir, pourquoi vendre leuro et ne pas en acheter ? Si lon souhaite prendre position à la vente sur un actif risqué, la monnaie unique est tout indiquée, arrivant en tête (parfois en seconde position) du palmarès des monnaies sous-performant le Dollar, et ce, depuis maintenant plusieurs mois. Si lon souhaite prendre une position à lachat, le Dollar australien est plus indiqué.

Revenons sur les raisons de lenvolée de la paire EUR/USD ce lundi. Le sentiment des opérateurs reste le facteur prédominant de lorientation des marchés monétaires et des actifs risqués ces dernières semaines. Grâce à un ensemble de données économiques robustes provenant de Chine et au dévoilement des accords de Bâle III, lappétit pour le risque a fait son retour et a permis aux indices de confirmer leur reprise et à la paire EUR/USD de sortir dune situation délicate.
Du côté du géant asiatique, la production industrielle chinoise a augmenté de 13.9%, battant ainsi les estimations des analystes. Les prix à la consommation ont affiché la meilleure performance en 22 mois (3.5%), grâce notamment à une hausse des ventes au détail de 18.4%. Cela dit, cette hausse de linflation laisse envisager une volonté future des autorités chinoises à mettre en place un durcissement monétaire, dautant plus que les chiffres bancaires montrent une hausse des prêts et que loffre de monnaie saccélère pour la première fois depuis novembre 2009. Ces statistiques du moteur économique mondial ont permis, en tous cas à court terme, de relancer une dose de confiance chez les investisseurs.
Pour ce qui est de Bâle III, les règles de solvabilité des banques ont été accueillies avec soulagement par les intervenants car elles laissent le temps aux établissements bancaires, notamment les plus fragiles, de lever des fonds et aux autres daugmenter leurs dividende ou bien de se lancer dans des dacquisitions. Toujours est-il que certains acteurs ne voient pas dun bon il cette nouvelle règlementation. Mario Draghi, gouverneur de la banque dItalie et président du Conseil de stabilité financière a déclaré "Les accords ont certainement réduit la probabilité de faillite de banques d'importance systémique, mais ils ne résolvent pas le problème de l'aléa moral car ces banques sont trop grosses ou trop interconnectées pour faire faillite". De son côté, la Fédération bancaire française a jugé que Bâle III constituait "une contrainte forte qui pèsera inévitablement sur le financement de l'économie et notamment le volume et le coût du crédit". En dautres termes, les banques vont devoir lever des centaines de milliards deuros, elles auront un laps de temps plus long afin de se remettre à flot et certains actionnaires pourraient être privés de dividendes où est la bonne nouvelle ?
Suite à la salve de statistiques économiques concernant léconomie américaine publiée cette semaine, les acheteurs ont confirmé leur présence et lEUR/USD flirte actuellement avec les 1.31 USD. Les publications de demain, les prix à la consommation aux USA ainsi que lindice de confiance du Michigan, viendront confirmer ou non la puissance du mouvement en place.
Graphique hebdomadaire

A moyen terme, la situation est neutre entre 1.26 et 1.33 USD. Les 1.292 USD dépassés, plus question de biais baissier même si la prudence reste de mise. Points positifs, les indicateurs techniques se stabilisent, la moyenne mobile à 20 périodes fait office de soutien et les 50% de la hausse de mai à juillet ont tenu. Points négatifs, la bande de bollinger haute se rapproche rapidement des cours et la tendance de fond reste une pente baissière.
En dautres termes, les acheteurs qui auront anticipé ou profité du dépassement des 1.292 USD mis en avant dans nos dernières stratégies comme un point pivot pourront laisser courir leurs positions en ajustant leurs stops de protection au fur et à mesure du mouvement. Lobjectif principal dans cette périodicité réside à 1.328 USD.
Graphique journalier

A plus court terme, le cross évolue en zone de turbulence. Dans cette périodicité, la figure délargissement que nous avions mis en exergue dans notre dernière analyse a tenu en cours de clôture malgré une incursion baissière. Les cours travaillent désormais la borne haute de ce pattern dont une sortie serait significative.
En conclusion, à 1.31 USD, un objectif a été atteint et il nest pas dit que la hausse perdure. Deux solutions soffrent à nous : en cas de dépassement des 1.313 USD suivi dune hausse de volatilité mettant en exergue la puissance des acheteurs, les 1.325 USD puis les plus hauts du mois daoût seraient en ligne de mire. A contrario, en cas déchec sur cette zone de prix, les cours resteraient cantonnés dans la figure mise en avant, une consolidation en direction des 1.292 serait alors envisageable. Seule une rupture de ce dernier support nous entraînerait vers la borne basse de ladite figure vers 1.27 USD.
Pour finir, pourquoi vendre leuro et ne pas en acheter ? Si lon souhaite prendre position à la vente sur un actif risqué, la monnaie unique est tout indiquée, arrivant en tête (parfois en seconde position) du palmarès des monnaies sous-performant le Dollar, et ce, depuis maintenant plusieurs mois. Si lon souhaite prendre une position à lachat, le Dollar australien est plus indiqué.
