L'euro restait nerveux, repartant en hausse puis en baisse après l'engagement jeudi par Bruxelles à secourir la Grèce.
Alors que le sort de la monnaie unique évolue depuis lundi au gré des espoirs d'un sauvetage par l'Union européenne de la Grèce, lourdement endettée, la monnaie unique était sur les charbons ardents jeudi.
L'Union européenne ne va "pas laisser tomber" la Grèce face à ses difficultés budgétaires, a assuré jeudi la chancelière allemande Angela Merkel, tout en indiquant qu'Athènes devrait respecter les "règles" communes sur les déficits.
Après cette déclaration, de nature à soulager les marchés malgré son caractère encore très vague, la monnaie unique s'est ressaisie, avant de repartir en baisse et d'atteindre un plus bas du jour à 1,3708 dollar pour un euro à 12h21 GMT.
Une heure auparavant, l'euro avait déjà plongé jusqu'à 1,3714 dollar, après des déclarations du président de la Commission européenne José Manuel Barroso Barroso, qui avait demandé à la Grèce de prendre des mesures "supplémentaires", et appelé la zone euro dans son ensemble à être prête à "préserver" sa stabilité financière menacée par la crise grecque.