Les rachats d'actifs pratiqués par la Banque d'Angleterre ont un impact positif sur l'économie britannique, a déclaré au Financial Times un responsable de la Banque d'Angleterre (BoE), des propos interprétés comme le signal d'un possible arrêt de ces mesures en novembre.
"Personnellement, je me sens bien plus confiant maintenant sur le fait que le programme de rachat d'actifs (engagé par la BoE) agit aussi profondément et rapidement que nous l'avions espéré, quand nous l'avons lancé en mars", a déclaré au quotidien britannique paru jeudi Paul Fisher, le responsable des marchés à la Banque d'Angleterre, qui siège également au Comité de politique monétaire.
En mars, la banque centrale britannique a lancé un programme consistant à racheter des actifs aux établissements financiers, afin de libérer des liquidités et de lutter contre la crise économique. Elle l'a amplifié en août, portant de 150 à 175 milliards le montant de ses rachats d'actifs, à la demande du Comité de politique monétaire et à la surprise du marché.
Les déclarations de M. Fisher ont eu un effet stimulant sur la livre sterling, qui était tombée en début de semaine à un plus bas depuis mars face à la monnaie unique (1,0625 euro), et à un plus bas depuis mai face au billet vert (1,5708 dollar).
Elle est remontée jeudi à 1,0932 euro pour une livre, un plus haut depuis 10 jours, et 1,6299 livre pour un dollar, un plus haut depuis 3 semaines.
"La confiance affichée par M. Fisher au sujet de l'impact de l'assouplissement quantitatif a entraîné des spéculations sur le fait que le programme (de la Banque) pourrait être suspendu en novembre", faisant grimper la livre sterling, a expliqué Jane Foley, économiste chez Forex.com.