L'or a fait les grands titres de la presse financière la semaine passée. Le précédent record à 1 032 $ l'once atteint le 17 mars 2008 est en effet tombé mardi dernier. Les séances suivantes ont permis ensuite aux cours de culminer à plus de 1 060 $.
C'est un nouveau record historique affiché en dollar. Mais, qu'en est-il en euro ?
Convertie dans la devise européenne, l'évènement est à relativiser. La progression est indéniable mais moindre car les cours évoluent toujours nettement sous leur plus haut de février dernier.
Beaucoup de spéculation s'est formée à la suite d'une information divulguée mardi par un journal anglais révélant que certains pays importants comme, par exemple, la Chine, le Japon ou encore la France, envisageraient de remplacer le dollar dans les transactions sur le pétrole par un panier de diverses monnaies auquel l'or serait incorporé.
De nombreux démentis de la part des autorités respectives de ces pays ont ensuite été émis.
Pour l'épargnant français ou l'investisseur européen le mouvement des cours valide la reprise haussière à moyen terme attendue après la rupture du triangle qui n'avait qu'une portée à court terme et qui demandait confirmation comme décrit dans la précédente analyse.
Les cours se sont donc extraits d'une consolidation horizontale qui aura duré 6 mois mais sans permettre encore de viser pleinement les plus hauts historiques en euro.
En effet, pour cela les acheteurs auront à s'affranchir de la résistance oblique de long terme qui fait barrage et qui représente un seuil important pour la suite.
D'autre part, le support de long terme n'évolue pas de manière parallèle avec cette résistance ce qui forme un biseau ascendant.
La tendance haussière est très bien soutenue par la moyenne mobile sur 2 ans (en bleu) mais cette figure graphique en biseau nécessite de s'y attarder un peu plus.
Ce sera l'objet de la prochaine analyse sur l'or qui présentera une vue d'ensemble depuis 2005.