Le titre euro Disney perd 5,63% à 4,69 euros aujourd'hui alors que l'ensemble du marché parisien recule de plus de 3%. Le groupe de loisirs a dévoilé au troisième trimestre un chiffre d'affaires de 344,3 millions d'euros, en baisse de 7,7% par rapport à la même période en 2010. L'activité s'était alors élevée à 373,0 millions d'euros. Les activités touristiques ont représenté 344 millions d'euros, en hausse de 6,7%. En revanche, les activités de développement immobilier ont fondu de 50,6 millions d'euros à 0,3 million d'euros.
Sur les neuf premiers mois de l'année, le chiffre d'affaires du groupe ressort à 903,5 millions d'euros, en hausse de 1,2%. Les activités touristiques s'élèvent à 891,8 millions d'euros, en hausse de 6,2%. Les activités de développement immobilier à neuf mois ont quant à elles plongé de 77,7% à 11,7 millions d'euros.
« Le chiffre d'affaires des activités touristiques du troisième trimestre est en hausse de 7 %, grâce à l'augmentation de la fréquentation de NOS parcs, du taux d'occupation de nos hôtels et de la dépense par visiteur », déclare Philippe Gas, président d'Euro Disney.
« La croissance des activités touristiques pour les neuf premiers mois de l'exercice a été suffisamment importante pour compenser la vente d'un actif immobilier significatif réalisée au cours du troisième trimestre de l'année dernière », ajoute-t-il.
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LE SECTEUR DE LA VALEUR
Hotellerie et loisirs
Le secrétaire général de l'OMT appelle à la prudence pour l'avenir du secteur, en rappelant qu'aux Etats-Unis et dans plusieurs grands pays européens la reprise de l'économie n'est pas encore très solide. Néanmoins, l'organisation maintient sa prévision de croissance pour 2010, comprise entre 3 et 4%, après un recul de 4,2% l'an passé. Pour améliorer leur rentabilité et mieux affronter les variations d'activité, les grands groupes hôteliers poursuivent une stratégie basée sur la cession d'une partie croissante de leur patrimoine. Au cours du premier semestre, Accor a modifié le statut de trente-huit de ses hôtels, désormais exploités en contrat de gestion ou en franchise. Grâce à ce désengagement, le groupe peut se désendetter. Le principal relais de croissance de l'industrie hôtelière se situe dans les pays émergents, où la clientèle des particuliers ne cesse de croître. La concurrence peut y être rude : en 2009, les enseignes chinoises Home Inns et Jin Jiang ont augmenté le nombre de leurs chambres de respectivement 70% et 16%. Pour réagir, les grandes chaînes internationales multiplient les projets.