« Nonce Paolini Président Directeur Général du groupe TF1 a souhaité une nouvelle organisation pour la Direction Générale du Groupe TF1 », a annoncé la société. 6 nominations ont été dévoilées dans ce cadre. Arnaud Bosom est nommé Directeur Général Adjoint Stratégie, Organisation et Marketing Groupe. Il est également responsable de l'animation de la démarche 360 qui consiste à renforcer la mise en oeuvre des contenus TF1 sur tous les écrans. Catherine Nayl est nommée Directrice déléguée à l'Information du Groupe TF1.
Elle sera chargée de poursuivre les réformes engagées au sein des différentes rédactions pour assurer au Groupe TF1 son leadership dans le domaine de l'information, sur tous les supports.
Jean-Pierre Paoli est nommé Directeur délégué aux Affaires Internationales, avec la double mission de représenter TF1 à Bruxelles et d'engager des rapprochements avec les Télévisions européennes.
Régis Ravanas est nommé Directeur délégué Diversifications en charge de TF1 Entreprises avec Michel Brossard, Téléshopping avec Yann Boucraut, d'e-TF1 et de l'activité Jeux et paris en ligne en relation avec e-TF1 et Eurosport.
« La réunion de ces activités a pour objectif de donner au pôle Diversification du Groupe un élan qui permettra notamment le développement de transversalités entre l'antenne, les activités commerciales et le on line », a souligné TF1.
Laurent Solly, Président de TF1 Digital, se voit confier le développement des participations de l'Entreprise en Belgique ainsi qu'une mission sur la commercialisation des services payants du Groupe.
Enfin, Gilles Maugars, actuellement Directeur des Technologies, est promu Directeur Général Adjoint Technologies, Systèmes d'Information, Moyens Internes et Développement Durable.
AOF - EN SAVOIR PLUS
Les points forts de la valeur
- TF1 bénéficie de son statut de première chaîne française.
- La priorité est de réduire les coûts à tous les niveaux, et notamment sur la grille de programmes.
- Les activités de diversification (LCI, Eurosport, Internet, production de films...) sont amenées à se développer pour offrir un relais de croissance à la chaîne.
- L'une des priorités de TF1 est d'accroître sa présence dans la télévision numérique terrestre (TNT). La filiale de Bouygues est en pourparlers pour racheter les chaînes NT1 et TMC.
Les points faibles de la valeur
- Les changements structurels de comportement des téléspectateurs (boom d'Internet, développement de la TNT et des chaînes thématiques...) ont fait reculer les parts d'audience.
- Les analystes déplorent le retard du groupe sur Internet, une stratégie timide dans ses diversifications et un manque d'audace dans les choix des programmations.
- La nouvelle direction peine à convaincre. La Bourse souhaite une direction calquée sur le tandem formé par Patrick Le Lay et Etienne Mougeotte, qui avait fait les beaux jours de la Une dans les années 1990.
- La rentabilité du groupe est très dépendante de la chaîne TF1 et de ses recettes publicitaires.
- Sa présence à l'international reste faible.
Comment suivre la valeur
- Comme pour tous ses concurrents, la principale ressource de TF1 provient des recettes publicitaires (près de 60% du chiffre d'affaires). Celles-ci sont liées à la conjoncture économique et plus particulièrement à la consommation des ménages. La période des fêtes de fin d'année est très importante sur le plan publicitaire.
- Les baromètres de mesure d'audience sont des indicateurs à suivre. Il faut également surveiller l'évolution du coût de la grille de programmes.
- La qualification de la France pour la Coupe du monde de football en 2010 donne de meilleures chances pour amortir l'investissement de 120 millions d'euros dans la compétition.
LE SECTEUR DE LA VALEUR
Communication - Medias
Afin de contrer les acteurs de l'Internet, accusés de concurrencer la presse en proposant son contenu en ligne gratuitement, cinq géants de la presse américaine (Condé Nast, Hearst, Meredith, News Corporation et Time Inc.) se sont alliés en créant une société commune. Leur objectif est d'imposer un nouveau standard de lecture en ligne. A travers ce kiosque en ligne commun, le lecteur pourra acheter un article, un exemplaire ou s'abonner à un magazine. Avec un total de 144 millions de lecteurs, les cinq groupes de presse espèrent récupérer les recettes publicitaires qui leur échappaient jusqu'à présent. L'autre opportunité est de pouvoir bénéficier de l'essor du marché des livres numériques. En France, les éditeurs réunis au sein du Syndicat de la presse quotidienne vont prochainement rencontrer les dirigeants de Google pour essayer de faire évoluer la situation. L'AFP (Agence France-Presse) prône un nouveau modèle : Google lui verse désormais une somme forfaitaire sur trois ans pour la reprise de ses dépêches sur son agrégateur de recherches.