Les quatre principaux opérateurs français Orange, Bouygues Telecom, SFR et Free ont répondu jeudi à l'appel d'offres pour les premiers lots de fréquences mobiles de quatrième génération (4G), a indiqué l'autorité des télécoms qui annoncera à la mi-octobre les acquéreurs retenus.
Les 14 lots de fréquences hautes de 2,6 GHz, principalement réservées aux zones urbaines, sont mis à prix 700 millions d'euros par l'Etat français.
Un deuxième round de candidatures, prévu pour le 15 décembre, proposera de lots de fréquences basses, à 800 MHz, plus adaptées aux zones rurales, pour un montant plancher de 1,8 milliard d'euros.
L'Arcep, l'autorité des télécoms, a indiqué dans un communiqué avoir reçu ce jour quatre dossiers de candidatures émanant de Bouygues Telecom, Orange France, SFR (Vivendi) et Free Mobile.
Ce dernier doit se lancer sur le marché du mobile en janvier 2012.
"L'autorité va désormais procéder à l'examen de ces dossiers, notamment de leur recevabilité, selon la procédure prévue par l'appel à candidatures. L'annonce des résultats de la procédure devrait intervenir avant la mi-octobre 2011", est-il indiqué.
La 4G devrait permettre des débits allant jusqu'à plus de 100 mégabits par seconde et donc pratiquement les mêmes capacités que l'on a chez soi depuis sa ligne internet très haut débit fixe. Actuellement, la 3G permet d'avoir jusqu'à quelques mégabits seulement sur son mobile.
Les fréquences mises sur le marché par l'Etat sont majoritairement des fréquences audiovisuelles libérées par le passage de l'analogique au numérique sur l'ensemble du territoire français.
Aucun nouveau spectre ne devrait a priori être disponible avant au moins 2020, d'où l'intérêt crucial de ces enchères.