Boursorama a publié un résultat net de 9,2 millions d'euros au troisième trimestre, en baisse de 32,4%. Sur les neuf premiers mois de l'année, le bénéfice net ressort à 27,1 millions d'euros, en repli de 27,3%. Le produit net bancaire a reculé de 3,1% au troisième trimestre, à 49,8 millions d'euros. Le groupe souligne le succès de la dynamique bancaire, avec 14 723 ouvertures de comptes bancaires en France au troisième trimestre, soit une hausse de 90%. Boursorama se félicite par ailleurs de la résilience de l'activité courtage : le groupe a maintenu la part de marché France à 34,7%.
« Le troisième trimestre 2010 témoigne de la poursuite de la dynamique commerciale de la banque en ligne en France », a déclaré Inès-Claire Mercereau, le PDG de Boursorama.
« Dans un ENVIRONNEMENT peu favorable, les résultats de Boursorama démontrent la pertinence du modèle, fondé sur la complémentarité de NOS trois piliers de développement : l'information financière, le courtage et la banque en ligne. Boursorama dispose de très belles perspectives de croissance de ses activités », ajoute-t-il.
AOF - EN SAVOIR PLUS
LE SECTEUR DE LA VALEUR
Finance - Banques
Deux changements importants vont avoir un impact sur l'avenir des banques françaises. Premièrement, elles vont être soumises à une nouvelle taxe dès l'année prochaine. La taxe bancaire, qui s'appliquera à une vingtaine de banques, établissements de crédit et entreprises d'investissement, abondera le budget de l'Etat à hauteur de 504 millions d'euros l'an prochain. A cela s'ajoutera une augmentation de la participation des établissements financiers au fonds de garantie des dépôts, à hauteur de 90 millions d'euros supplémentaires en 2011, 2012, puis 2013, soit 270 millions en tout. En 2013, les autorités estiment que plus de 1 milliard d'euros de recettes supplémentaires sera prélevé auprès des banques. De plus, de nouvelles normes prudentielles vont voir le jour avec la finalisation de l'accord Bâle III, applicable à l'HORIZON 2019. L'objectif est de relever de 2% à 7%, d'ici 2019, le ratio de solvabilité bancaire. Ce ratio rapporte les fonds propres d'un établissement à ses engagements dans l'économie. Plus il est élevé plus les prises de risques sont limitées.