Le fabricant du BlackBerry Research In Motion a dévoilé des résultats supérieurs aux attentes. Au deuxième trimestre, clos fin août, le groupe canadien a réalisé un bénéfice net de 796,7 millions de dollars, soit 1,46 dollar par action, contre 475,6 millions de dollars, soit 83 cents par action. Les analystes interrogés par Reuters tablaient en moyenne sur un bénéfice par action de 1,35 dollar. Le chiffre d'affaires a progressé de 31% à 4,62 milliards de dollars, à comparer les 4,47 milliards de dollars attendus par Wall Street.
Le groupe a livré 12,1 millions d'appareils (+45%), ce qui est supérieur aux attentes, 11,8 millions.
Le groupe a recruté environ 4,5 millions de nouveaux abonnés en net à son service BlackBerry, et peut désormais se targuer d'un portefeuille de plus de 50 millions de clients. Il prévoyait cependant de recruter entre 4,9 et 5,2 millions de nouveaux clients.
Pour le trimestre en cours, Research In Motion vise un bénéfice par action situé entre 1,62 et 1,70 dollar par action pour des ventes comprises entre 5,30 et 5,55 milliards de dollars. Le consensus était de respectivement 1,39 dollar et 4,83 milliards de dollars. Le groupe prévoit enfin entre 5 et 5,4 millions de nouveaux abonnés.
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LE SECTEUR DE LA VALEUR
Equipementiers télécoms
Si l'arrivée sur le marché des smartphones a représenté un tournant pour le secteur, une autre évolution importante se produit. Le segment des téléphones bas de gamme, destinés aux pays émergents, est pris d'assaut par les petits fabricants, essentiellement basés en Asie. Ils assoient peu à peu leurs positions, au détriment de géants tels que Nokia ou Samsung. Ainsi, depuis le premier trimestre 2010, l'hong-kongais G-Five, fait partie des dix premiers équipementiers mondiaux. Autre exemple : l'indien Micromax, qui développe des téléphones très bon marché et très simples. Il est devenu fin 2009 le troisième vendeur de téléphones mobiles sur son marché domestique, devançant désormais LG. De façon plus générale, les fabricants classés au-delà de la dixième place mondiale ont ensemble vendu 19,2% des téléphones mobiles dans le monde sur le premier trimestre 2010, contre 16,5% un an plus tôt. Conséquence : la part de marché cumulée des cinq plus gros fabricants (Nokia, Samsung, LG, RIM et Sony Ericsson) a chuté de 73,3% sur les trois premiers mois de 2009, à 70,7% sur la même période de 2010.