Groupe Crit a réalisé un résultat net de 4,5 millions d'euros au premier semestre 2010 contre 2,5 millions d'euros un an plus tôt. Le résultat opérationnel du spécialiste du travail temporaire a été multiplié par plus de trois à 13,7 millions d'euros. Il a représenté 2,3% du chiffre d'affaires contre 0,8% au premier semestre 2009. Le chiffre d'affaires s'est élevé à 605,2 millions d'euros, en hausse de 14,6% par rapport à la même période de 2009.
« Comme attendu, cette évolution positive confirme la nette reprise amorcée au second semestre 2009. Les deux pôles d'activité du Groupe contribuent à la croissance », a souligné Groupe Crit.
Concernant ses perspectives, le groupe met en avant des perspectives favorables. Dans le travail temporaire et le recrutement, l'activité est toujours bien orientée « Avec un effet de base moins favorable, la bonne orientation de l'activité devrait se confirmer sur la seconde partie de l'exercice », a précisé le groupe. En France, les effectifs détachés sur les mois de juillet et août progressent de 15%. Les perspectives sont également bonnes en Espagne malgré la prudence imposée par le contexte local.
Dans le domaine de l'assistance Aéroportuaire, la priorité est donnée à la rentabilité. Le groupe devrait bénéficier du redémarrage progressif du marché du transport aérien en Europe. Les prochains mois profiteront également de la poursuite du déploiement sur les nouveaux terminaux de Roissy et Orly. Cette poursuite de la croissance associée à la mise en place d'un plan d'appréciation des marges devrait permettre une amélioration de la rentabilité.
AOF - EN SAVOIR PLUS
LE SECTEUR DE LA VALEUR
Services aux entreprises
Après dix-huit mois de négociation, aucun accord n'a été conclu entre les syndicats et la fédération patronale sur la manière d'encadrer le portage salarial. L'article 19 de l'accord sur la modernisation du marché du travail a donné deux ans aux partenaires sociaux pour aboutir à un accord. Les négociations ont été confiées au Prisme, fédération professionnelle de la branche de l'intérim. Trois points étaient initialement au coeur des désaccords : le type de contrat retenu pour les missions comprises entre 18 et 36 mois, la rémunération minimale conventionnelle et la possibilité ou non pour les agences d'intérim de gérer des opérations de portage. Désormais seul le dernier point est source d'affrontement. En effet, le Prisme a notamment accepté l'utilisation de contrats à durée déterminée à objet défini pour les missions de plus de 18 mois. En revanche, les syndicats souhaitent que les agences d'intérim créent de véritables filiales de portage qui soient indépendantes alors que le Prisme préfère simplement la mise en place d'agences spécialisées.