Tonnellerie François Frères a réalisé au titre de son exercice 2009/2010 clos le 30 avril 2010 un résultat net en repli de 12,7% à 15,3 millions d'euros. Le résultat net part du groupe a reculé de 12,2% à 15,1 millions d'euros. Le résultat opérationnel courant a reculé de 13,6% à 22,8 millions d'euros pour un chiffre d'affaires en baisse de 2,8% à 109,5 millions d'euros. Le groupe a annoncé le maintient du versement d'un dividende de 0,60 euro par action.
Sur le marché du vin, la rentabilité opérationnelle reste élevée, proche de 25 %, malgré la baisse bien anticipée de l'activité, le renchérissement du coût des matières premières et le maintien volontariste des prix de ventes, afin d'accompagner les clients et de continuer la conquête de nouvelles parts de marché, commente Tonnellerie François Frères.
Sur le marché du whisky, la rentabilité opérationnelle se maintient à des niveaux comparables à 2009, le négoce s'inscrivant de nouveau en nette croissance, détaille encore le groupe.
Enfin, sur le marché des produits pour l'oenologie, activité et marges sont conformes aux objectifs.
Selon Tonnellerie François Frères, l'endettement est en baisse significative, inférieur à 15 millions d'euros, soit moins de 10 % des fonds propres, malgré l'acquisition de 50 % de Stavin, entièrement financée sur l'exercice.
AOF - EN SAVOIR PLUS
LE SECTEUR DE LA VALEUR
Biens d'équipement
Selon Fitch rating, les opérations de fusions-acquisitions devraient revenir en force parmi les groupes de biens d'équipement du fait de l'existence de réserves de liquidités. Au sein des dix groupes du secteur notés par l'agence ces réserves s'élèvent à plus de 10 milliards d'euros, soit une progression de 50% l'an passé. Des acteurs majeurs tels Schneider ou ABB ont déjà franchi le pas alors que d'autres tels que Siemens ou Legrand ont annoncé leur intention de réaliser des acquisitions en 2010. C'est la structure du secteur qui crée un besoin de rapprochements, permettant aux acteurs de bénéficier de synergies ou d'ouvertures vers de nouveaux marchés, dans un marché marqué par une lente reprise. En outre, les valorisations sont actuellement attractives, à 9,1 fois l'Ebitda au premier trimestre 2010 contre un plus haut de 12,9 fois atteint en 2007. Néanmoins Fitch souligne que, si elles ne sont pas menées prudemment, les opérations de croissance externe pourraient menacer les notations crédit. C'est le risque des acquisitions de grande ampleur.