« Nous restons confiants dans la valeur médicale du naproxcinod et dans la pertinence des données que nous avons recueillies dans notre large programme clinique », a déclaré Michele Garufi, Président Directeur Général de NicOx dans un communiqué consacré à la stratégie du groupe. Michele Garufi précise qu'il va chercher à obtenir de plus amples informations de la part de la FDA. En fin de semaine dernière, la société a annoncé que l'autorité sanitaire américaine ne s'était pas prononcée en faveur de l'homologation du naproxcinod, un anti-inflammatoire destiné au traitement de l'arthrose.
La FDA doit rendre sa décision définitive sur la demande d'autorisation de mise sur le marché du naproxcinod en juillet prochain.
NicOx indique par ailleurs qu'il continue également à travailler avec l'Agence européenne du médicament, où la demande d'autorisation de mise sur le marché pour le naproxcinod a été déposée en décembre 2009.
Dans son communiqué, la société pharmaceutique a aussi souligné qu'elle disposait d'un bilan solide avec plus de 138 millions d'euros de trésorerie au 31 mars 2010 et pas de dettes à long terme. Elle explique examiner tous les aspects de ses dépenses afin de préserver sa trésorerie.
AOF - EN SAVOIR PLUS
LE SECTEUR DE LA VALEUR
Pharmacie - Santé
En 2009 le paysage de la pharmacie mondiale a été complètement reconfiguré à la faveur des diverses acquisitions menées par les géants du secteur. Le français Sanofi-Aventis et le britannique AstraZeneca ne font désormais plus partie des cinq plus grands groupes pharmaceutiques mondiaux, en considérant leur niveau de chiffre d'affaires. Ils se situent respectivement aux sixième et septième rangs du classement. Le leader mondial, l'américain Pfizer (45,4 milliards de ventes), a encore renforcé ses positions grâce à l'acquisition d'un montant de 68 milliards de dollars de Wyeth (22,4 milliards de chiffre d'affaires). Le britannique GlaxoSmithKline n'est plus le second acteur dans le monde mais le cinquième. Il a laissé la place au suisse Roche, après sa fusion avec Genentech. Le groupe bâlois s'est emparé des 44% de l'entreprise californienne de biotechnologies qu'il ne détenait pas encore. Au troisième rang du classement se trouve Merck & Co. avec 45,9 milliards de ventes combinées en incluant celles de Schering-Plough. En quatrième position le suisse Novartis a bien résisté, avec une activité de 44,3 milliards de dollars. Les nouveaux premiers leaders mondiaux affichent des profits similaires. Les quatre des cinq premiers groupes mondiaux ont chacun publié environ 8 milliards de dollars de bénéfice net. Merck & Co. fait même mieux, avec un bond de 64% de son résultat, à 13 milliards, du fait d'éléments exceptionnels, notamment 7,5 milliards de dollars de l'apport de son joint-venture avec Schering-Plough.