(AOF / Funds) - Aviva a annoncé le lancement d'Aviva Lisséo Duo Janvier 2010, un nouveau fonds destiné aux épargnants disposant d'un HORIZON de placement à long terme. L'assureur présente ce produit comme «une opération qui permet d'investir progressivement sur les marchés financiers grâce à des arbitrages mensuels gratuits, tout en conservant une part de son investissement sur un fonds sécuritaire».
Dans un communiqué, Aviva détaille ce placement : «l'épargnant place 70% maximum de son capital sur le support garanti de l'offre ; dés le mois suivant, un arbitrage automatique gratuit investit tous les mois une partie de cette épargne sur les unités de compte éligibles de la gamme d'opcvm d'Aviva Investors France.
Les 30 % maximum restants pourront être investis sur un fonds 100% garanti jusqu'au 08/01/2010, afin de couvrir un éventuel besoin de liquidités». Cette nouvelle modalité, souligne Aviva, permet d'apporter une réponse concrète aux clients qui souhaitent entrer progressivement sur les marchés financiers en 2009, ainsi qu'à ceux qui souhaitent investir une partie de leur versement sur un support garanti avec un taux compétitif.
EN SAVOIR PLUS
LE SECTEUR DE LA VALEUR
Finance - Assurance
L'assurance-crédit protège les entreprises du risque de défaillance de leurs clients. Elle couvre environ le quart du crédit inter-entreprise domestique, soit à peu près 320 milliards d'euros. La crise actuelle provoque le développement des défaillances d'entreprises, ce qui incite les assureurs-crédit, tels que la Coface, à réduire leurs engagements sur les sociétés jugées risquées. Or l'impact sur la santé des pme est négatif, voire fatal. Le gouvernement a donc adopté un plan de soutien à l'assurance-crédit à travers la création de la Caisse centrale de réassurance (CCR), dont il est l'unique actionnaire. Cette société anonyme va intervenir pour maintenir la couverture des risques. Les encours garantis seraient maintenus, l'Etat prenant à sa charge la part refusée par l'assureur. Néanmoins la limite de ce plan réside dans le coût supplémentaire pour les plus petites entreprises puisque qu'elles devront d'abord payer un taux de surprime, lié à la garantie de l'Etat, de 1,2% des encours couverts, soit 0,4% du chiffre d'affaires. Cela correspond au double en moyenne du coût d'une assurance-crédit normale.